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Mali: Un autre dialogue national mort-né ?
De la préparation du dialogue national annoncé par les autorités de la transition malienne, il ressort que l'initiative n'apporte pas la garantie d'une sortie de crise durable. Parce ses participants aux travaux d'adoption des termes de référence réceptionnés ce jeudi 28 février 2024, restent pessimistes quant à la capacité de ce rendez-vous à remettre le Mali sur les rails de la stabilité, la paix, démocratie et de l'État de droit.
Le premier intervenant cité par Rfi estimé que le processus était biaisé dès le départ. Puisqu' il déclare : « Ils ont pris des gens qui ne comprennent rien au problème ». Le second souligne un manque d'innovation ou de réadaptation des assises au contexte actuel. « C'est une répétition de tout ce qui a déjà été dit », dira-t-il.
Loin de rassurer les observateurs étrangers et les opposants de la junte, ces remarques sont de nature à conforter dans leur position , les pessimistes qui soupçonnent le Colonel Assimi Goïta de manœuvrer pour conserver le pouvoir.
En face, les partisans de Bamako voient évidemment dans cette annonce, une espérance pour le Mali. M.P SIDIBÉ (@mpsidibe) est très optimiste. Sur sa page X (Twitter), il est formel. " Vous verrez que, tout ira pour le mieux après ce dialogue inter-maliens d'un mois", promet-il.
Auréolé de ce qui est considéré par ses partisans comme une victoire sur la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) qui a décidé de lever routes les sanctions contre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, Assimi Goïta semble bien parti pour consolider son pouvoir.
En plus, les atermoiements des rebelles - visiblement en difficulté depuis l'intervention du Groupe Wagner aux côtés des Forces armées maliennes (Fama) - laissent penser que plus rien n'empêchera l'élection du Chef de la transition au cours d'un scrutin présidentiel sont la date ne semble plus être une priorité.