Les chefs d’agences du système des Nations unies en Côte d’Ivoire ont apprécié la dynamique de développement constatée à San Pedro, lors de leur récente retraite de planification stratégique.

L'ensemble des agences du système des Nations unies présentes en terre ivoirienne étaient représentées a cette retraite par leurs directeurs pays ou autres responsables.

Il s’agit notamment de ceux de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao), le Programme alimentaire mondial (Pam), l’Organisation internationale du travail (Oit), le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) et du représentant pays du Programme commun des Nations unies de lutte contre le sida (Onusida).

Ces derniers, avec à leur tête Philippe Poinsot, le coordonnateur résident, ont visité, à cette occasion, le stade Laurent Pokou, l’université et le Port sur la période du 18 au 22 février 2024.

Selon Philippe Poinsot, l’objectif de ces visites est de se rendre compte des avancées du pays en termes de réalisations dans divers secteurs, notamment sur le plan éducatif, social et économique.

Elles visent surtout à mieux cerner les besoins locaux pour un meilleur accompagnement de la part des agences du système des Nations unies.

« À l’université qui est une infrastructure magnifique, par exemple, nous avons regardé comment aider à équiper la bibliothèque ou comment établir des partenariats. Avec le port, nous avons discuté de la possibilité d’appuyer l’industrialisation du port de pêche et lors de la visite du stade Laurent Pokou, nous avons évoqué, avec le directeur, toute la problématique de l’héritage de la Can, de la maintenance et de l’utilisation des infrastructures sportives », a confié le coordonnateur résident des agences du système des Nations unies en Côte d’Ivoire.

Philippe Poinsot s’est particulièrement réjoui de la politique de valorisation du cacao, ainsi que des efforts consentis pour sa transformation locale avant son exportation. Il a indiqué que San Pedro est un bel exemple du développement régional en Côte d’Ivoire.

Pour lui, c’est au niveau local que les futurs gains de développement se feront. D’où la nécessité pour les agences du système des Nations unies en Côte d’Ivoire de descendre sur le terrain, en vue de se montrer le plus pertinent possible dans leurs actions.