Gbagbadhê Festival : La promotrice Pascale Ziéga exhorte la jeunesse à revenir à la source

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Gbagbadhê Festival : La promotrice Pascale Ziéga exhorte la jeunesse à revenir à la source

Le 28/02/24 à 16:21
modifié 28/02/24 à 16:21
La 4e édition de Gbagbadhê festival se déroulera du 23 au 25 août 2024 à Gagnoa, précisément à la place Laurent Gbagbo.

Dressant le bilan des trois précédentes éditions, Pascale Ziéga affirme qu’elle est satisfaite. Aussi s’est-elle réjoui de la mobilisation de la jeunesse autour de ce festival. « Les jeunes se sont déplacés massivement. Ils ont l’envie de découvrir, de savoir, d’apprendre mais ils ne savent pas vers qui se tourner. Cela a été ma première satisfaction », explique Pascale Ziéga, la promotrice en situant les raisons de son évènement.

A travers ce festival, elle rappelle qu’une cérémonie de promotion des us et coutumes béthé n’est pas nouvelle. Cependant, le Gbagbadhê Festival le fait autrement. « Nous voulons rassembler le peuple béthé. Voilà pourquoi, je parle d’unité et d’union de ce peuple. C’est vrai que cela se passe à Gagnoa et nous faisons venir tout le monde », rappelle Mme Ziéga.

Avant d’arriver à la phase finale du Festival, des tournées sont effectuées auréolés des mini Gbagbadhê dans chaque localité. C’est vrai qu’avec d’autres événements nous défendons la cause de la diversité.

Ceux qui viennent de Daloa ont leur manière de chanter et de danser qu’on appelle le ‘‘Tohourou’’ qui est partagé avec Issia, Saïoua.

A Gagnoa, il n’y a pas de ‘’Tohourou’’ mais il y a plusieurs façons de danser et de chanter. On parle par exemple de ‘’Zagrobi’’, ‘’Gbégbé’’ ou ’’Alloukou’’ qui est connu de tous.

Selon Pascale Ziéga, le Gbagbadhê est cependant ouvert aux autres ethnies du pays ainsi qu’aux ressortissants de la Cedeao. « Tout le monde est mobilisé. C’est vraiment une cohésion entre les peuples frères d’ici et d’ailleurs. On a commencé timidement. Depuis quelque temps, le tout monde s’intéresse au projet. Les cadres de la région nous approchent. Ce qui est une bonne chose », se réjouit la promotrice.

Selon le comité d’organisation, en août prochain, il faut s’attendre à un beau spectacle.

Pour cette édition, la région invitée est le « grand ouest ». Le peuple Wê promet de venir en nombre. Les Burkinabè, Maliens, Guinéens et Béninois de la région seront aussi de la fête. « Chaque groupe viendra prester. Chacun viendra montrer ce qu’il sait faire. En termes de concours, il y aura des compétitions culinaires, vestimentaires et de beauté », dévoile Pascale Ziéga. Avant d’expliquer pourquoi son festival tient son nom de Gbagbadhê, le tonnerre en Béthé.

« Qui dit tonnerre, parle de l’éclair. Le tonnerre ne vient jamais sans l’éclair. Avec l’éclair, on voit tout ce qui est caché. Le Gbagbadhê révèle tout ce qui est en voie de disparition. Le mot gbagbadhê a été choisi à dessein », a indiqué Pascale Ziéga.

Le Gbagbadhê a-t-elle insisté, c’est le festival qui fait la promotion de la culture, des us et coutumes du peuple Béthé. Au cours de ce festival la danse, le chant, les tenues vestimentaires, les mets culinaires...seront au rendez-vous.



Le 28/02/24 à 16:21
modifié 28/02/24 à 16:21