Sten Hagberg, consul honoraire de Suède au Burkina Faso. (Ph: Dr)
Coopération bilatérale : La Suède se retire de Bamako et Ouagadougou
Dans une interview accordée à Lefaso.net et publiée le 26 février 2024, le consul honoraire du Royaume de Suède au Burkina Faso, Sten Hagberg, commente la décision du gouvernement suédois de suspendre sa coopération avec Ouagadougou, mais également Bamako et le Soudan du Sud.
Il explique que Stockholm a pris la décision selon laquelle à partir de l’année prochaine, il n’y aura plus de coopération bilatérale de développement avec le Burkina Faso. « La décision est malheureuse et je trouve que le gouvernement suédois a tort en prenant cette décision », comment-il.
Sten Hagberg indique aussi que le Royaume nordique veut accentuer son appui à l’Ukraine dans la guerre contre la Russie. Ce dernier est d’autant plus vrai qu'au même moment, l’entrée de la Suède au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) a été autorisée par la Hongrie alors que les Européens se concertaient à Paris pour adopter un nouveau plan d’aide à Kiev en difficulté sur le terrain des opérations.
Des impacts...
Sur les réseaux sociaux, les partisans de la junte burkinabè expriment leur amertume face à cette situation. Sur sa page X (Twitter), Ouermi Boukari (@boukary_ouermi) a souligné la résilience de son pays face aux différents chocs exogènes auxquels il est confronté. « Le Burkina Faso c'est nous d'abord. Nous ne voulons plus d'aide extérieure. Nous nous en sortons avec le peu que nous avons au Burkina ici. Vive IB ! Vive la transition burkinabè ! », écrit-il.
Palace (@Arensbee) dit donc « Bye bye ! » à la Suède, puisque Noungou Abdoul Wahab (@NoungouWahab) estime que la coopération suédoise n’a d'effets positifs notables sur le développement de son pays. Et de lancer : « Nous pouvons forger notre avenir, nous-mêmes ».
Awunasson (@Saccabisson) est plus virulent à l’endroit du gouvernement suédois. Au-delà de la dénonciation de la rupture susmentionnée, il écrit : « Si le pays est sérieux dans une coopération bilatérale basée sur le respect réciproque, nous pensons qu’il ne doit pas y avoir de problème. Mais aujourd’hui cela est impossible car si tu invites un pays européen dans le tien de nos jours, tu as invité tous les Européens et même les Américains. C’est cela la réalité d’aujourd’hui ».
Sten Hagberg indique aussi que le Royaume nordique veut accentuer son appui à l’Ukraine dans la guerre contre la Russie. Ce dernier est d’autant plus vrai qu'au même moment, l’entrée de la Suède au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) a été autorisée par la Hongrie alors que les Européens se concertaient à Paris pour adopter un nouveau plan d’aide à Kiev en difficulté sur le terrain des opérations.
Des impacts...
Sur les réseaux sociaux, les partisans de la junte burkinabè expriment leur amertume face à cette situation. Sur sa page X (Twitter), Ouermi Boukari (@boukary_ouermi) a souligné la résilience de son pays face aux différents chocs exogènes auxquels il est confronté. « Le Burkina Faso c'est nous d'abord. Nous ne voulons plus d'aide extérieure. Nous nous en sortons avec le peu que nous avons au Burkina ici. Vive IB ! Vive la transition burkinabè ! », écrit-il.
Palace (@Arensbee) dit donc « Bye bye ! » à la Suède, puisque Noungou Abdoul Wahab (@NoungouWahab) estime que la coopération suédoise n’a d'effets positifs notables sur le développement de son pays. Et de lancer : « Nous pouvons forger notre avenir, nous-mêmes ».
Awunasson (@Saccabisson) est plus virulent à l’endroit du gouvernement suédois. Au-delà de la dénonciation de la rupture susmentionnée, il écrit : « Si le pays est sérieux dans une coopération bilatérale basée sur le respect réciproque, nous pensons qu’il ne doit pas y avoir de problème. Mais aujourd’hui cela est impossible car si tu invites un pays européen dans le tien de nos jours, tu as invité tous les Européens et même les Américains. C’est cela la réalité d’aujourd’hui ».