Ministère de la Communication: Amadou Coulibaly donne ses orientations pour une bonne pratique budgétaire

Le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly (au premier plan) a présidé la réunion de rentrée budgétaire. (Dr)
Le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly (au premier plan) a présidé la réunion de rentrée budgétaire. (Dr)
Le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly (au premier plan) a présidé la réunion de rentrée budgétaire. (Dr)

Ministère de la Communication: Amadou Coulibaly donne ses orientations pour une bonne pratique budgétaire

Le 26/02/24 à 18:54
modifié 27/02/24 à 01:11
Pour l'année 2024, le budget au titre du ministère de la Communication s’élève à 37,5 milliards de F Cfa et est réparti en trois grands programmes : l’administration générale (4,6 milliards) ; la communication et les médias (10,4 milliards) et les comptes spéciaux du Trésor (22,5 milliards). L’exécution de ce budget a fait l’objet d’une réunion de cabinet élargie aux gestionnaires de crédits, aux responsables de projets et aux directeurs de structures du ministère, le 26 février, à l’immeuble Postel 2001, au Plateau.
Dans son discours de cadrage, le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, en tant qu’ordonnateur des dépenses de son département, a invité les gestionnaires de crédits et les responsables de projets à observer strictement les principes budgétaires, notamment les principes de redevabilité, de transparence et de performance. « Mesdames et messieurs les gestionnaires de crédits, la mise en œuvre de votre plan de travail annuel budgétisé doit reposer sur les crédits qui vous sont alloués. Votre performance sera jugée en fonction des crédits affectés à la couverture de vos activités programmées », a indiqué le ministre Amadou Coulibaly.
Et d’ajouter : « en cela, la constitution de passifs est strictement interdite. En d’autres termes, vous devez vous assurer, au préalable, que toutes les dépenses effectuées dans le cadre de la mise en œuvre de vos différentes activités sont couvertes par des crédits budgétaires. Le respect des principes budgétaires doit être de mise dans toutes vos actions ».
Amadou Coulibaly a aussi fait des précisions sur les cas des rallonges budgétaires et la passation des marchés. « Les demandes de rallonge budgétaire ne sont pas à recommander sauf en cas de nécessité avérée », a-t-il martelé.
Toutes ces recommandations et consignes susmentionnées, a expliqué Amadou Timité, responsable de la fonction financière ministérielle (anciennement Daf), ont été faites au ministère de la Communication par le directeur général du budget et des finances.
Le gestionnaire de crédit est en charge de toutes les opérations liées à la dépense publique telles que la vérification du contrat, la gestion administrative, le déclocage et la gestion de l’échéancier de remboursement.
Le 26/02/24 à 18:54
modifié 27/02/24 à 01:11