Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix poursuit le renouvellement des instances de ses structures spécialisées. Ainsi, après les jeunes et les femmes, ce sont les enseignants qui iront très bientôt aux urnes pour choisir leur nouveau président. A ce titre, le 9 mars, le Palais des sports de Treichville (Abidjan) accueillera une assemblée générale élective.

Kouyaté Abdoulaye est le Secrétaire national chargé des enseignants du Rhdp, président sortant de l’Ue-Rhdp. C’est lui qui a en charge l’organisation pratique de cette rencontre. «Nous préparons activement cette assemblée générale élective. Nous avons déjà eu une rencontre avec des membres de la direction du parti et des secrétaires nationaux. En plus, nous sommes à pied d’œuvre pour travailler sur le code électoral et le processus électoral. Idem pour les conditions de candidature ainsi que la liste électorale. Dans les jours à venir, les conditions d’éligibilité seront publiées. Et les candidats pourront postuler», a-t-il dit à la suite d’un entretien sur ce sujet.

Le président Kouyaté qui n’entend pas se présenter a profité de cette occasion pour dresser le bilan des dix années (2014-2024) passées à la tête de cette structure spécialisée. Pour lui, la structure politique qui regroupe les enseignants Rhdp a fortement progressé à différents niveaux. Surtout concernant l’implantation des sections et des coordinations. «Nous avons réussi le maillage territorial. Il n’y a pas une seule localité, une sous-préfecture ou encore un village où on manque à l’appel des militants enseignants issus du Rhdp», soutient-il.

Kouyaté Abdoulaye, le secrétaire national chargé des enseignants du Rhdp, explique que de 84 au départ, l’on est aujourd’hui à 715 sections, avec 126 coordinations départementales et 46 coordinations régionales. S'agissant de l’école, «s’il y a une accalmie aujourd’hui à tous les niveaux ; si depuis au moins 5 ou 6 ans il n’y a plus de grève, cela est dû, en grande partie, à la trêve obtenue grâce au Président de la République, mais aussi grâce aux nombreuses missions que nous avons menées sur le terrain pour pacifier l’école», fait-il savoir.