Selon Kobénan Kouassi Adjoumani, le niveau de transformation attendu devrait passer à 320 000 tonnes contre 265 863 tonnes en 2023.
Selon Kobénan Kouassi Adjoumani, le niveau de transformation attendu devrait passer à 320 000 tonnes contre 265 863 tonnes en 2023.
Campagne 2024 de l’anacarde : Le prix plancher bord champ du kg de noix de cajou fixé à 275 FCfa
L'ouverture de la campagne 2024 d'anacarde a eu lieu, hier, au Plateau. A cet effet, le prix plancher bord champ du kg a été fixé à 275 F contre 315 francs, l'année dernière, soit une baisse de 40 F Cfa.
La campagne 2024 est ouverte depuis hier. Pour cette année, le prix plancher bord champ du kilogramme de noix de cajou a été fixé à 275 FCfa contre 315 FCfa l’année dernière. L’information a été donnée par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, hier, au cours d’une conférence de presse, à l’immeuble Sciam au Plateau.
Selon le ministre, cette baisse s’explique par un contexte international marqué par la persistance de la crise russo-ukrainienne dont les effets sont aujourd’hui aggravés par le conflit entre Israël et le Hamas. « Ces événements induisent des risques de graves perturbations sur les transactions commerciales, en général et sur la commercialisation des produits de l’anacarde en particulier », a souligné le conférencier.
Par ailleurs, il a fait savoir que sans le soutien de l’État, le prix plancher bord champ aurait été arrêté à 250 F Cfa le kg. « Le Président Alassane Ouattara, soucieux du bien-être des producteurs, a permis que ce prix soit maintenu à 275 F Cfa », a-t-il soutenu.
Le ministre d’État a ajouté que le prix plancher obligatoire magasin intérieur est de 300 F Cfa/kg ; le prix plancher obligatoire magasin usine de 329 F Cfa/kg ; et le prix plancher obligatoire magasin portuaire de 359 F Cfa/kg.
Contrairement à la baisse du prix d’achat de l’anacarde, Kobenan Kouassi Adjoumani a affirmé que les projections de production de noix brutes de cajou, au titre de la compagne qui s’ouvre, sont bonnes. Car, elles se situent, en effet, à 1,250 million de tonnes contre 1,225 935 million de tonnes en 2023, soit une hausse attendue de 5 % par rapport à la production commercialisée en 2023. Il en est de même pour le niveau de transformation attendu qui devrait passer à 320 000 tonnes contre 265 863 tonnes en 2023, soit une hausse prévisionnelle de 20 %.
Bilan de la campagne 2023
Abordant le bilan de la campagne précédente, le ministre d’État a fait savoir qu’au terme de ladite campagne, la production nationale commercialisée a été de 1 225 935 tonnes contre 1 028 172 tonnes en 2022 soit une hausse de 19 %. Quant au prix bord champ pratiqué, le conférencier a révélé qu’il a oscillé entre 150 F et 415 F Cfa/kg avec une moyenne de 319 F Cfa/kg et un revenu aux producteurs de 391 milliards de F Cfa contre 363 milliards de Cfa en 2022, soit une augmentation de 8 %, du fait de la hausse du volume commercialisé. « Au niveau de la commercialisation extérieure, ce sont 849 250 tonnes qui ont été exportées contre 719 900 tonnes en 2022, dont 81 % de ce volume en direction du Vietnam et 18 % vers l’Inde », a-t-il déclaré. u niveau de la transformation, le ministre a dit que ce sont 28 unités actives qui ont transformé 265 863 tonnes de noix brutes représentant 22 % de la production nationale, contre 224 036 tonnes en 2022 et 136 854 tonnes en 2021 (14 %). La transformation locale enregistre ainsi une hausse de 94 % de 2021 à 2023. « Cette bonne tendance devrait se maintenir, au vu des perspectives de démarrage des activités de plusieurs unités au cours de cette année 2024 », a-t-il relevé. « Les performances enregistrées concernant la transformation ont permis d’exporter 50 200 tonnes d’amandes contre 36 807 tonnes en 2022, soit une croissance de 36 %. Ce qui fait de notre pays le 2e fournisseur mondial d’amandes de cajou après le Vietnam, en plus d’être le 3e pays transformateur mondial de noix de cajou. Ces exportations touchent une cinquantaine de pays sur tous les continents », s’est réjoui le ministre de l’Agriculture.
Par ailleurs, il a fait savoir que sans le soutien de l’État, le prix plancher bord champ aurait été arrêté à 250 F Cfa le kg. « Le Président Alassane Ouattara, soucieux du bien-être des producteurs, a permis que ce prix soit maintenu à 275 F Cfa », a-t-il soutenu.
Le ministre d’État a ajouté que le prix plancher obligatoire magasin intérieur est de 300 F Cfa/kg ; le prix plancher obligatoire magasin usine de 329 F Cfa/kg ; et le prix plancher obligatoire magasin portuaire de 359 F Cfa/kg.
Contrairement à la baisse du prix d’achat de l’anacarde, Kobenan Kouassi Adjoumani a affirmé que les projections de production de noix brutes de cajou, au titre de la compagne qui s’ouvre, sont bonnes. Car, elles se situent, en effet, à 1,250 million de tonnes contre 1,225 935 million de tonnes en 2023, soit une hausse attendue de 5 % par rapport à la production commercialisée en 2023. Il en est de même pour le niveau de transformation attendu qui devrait passer à 320 000 tonnes contre 265 863 tonnes en 2023, soit une hausse prévisionnelle de 20 %.
Bilan de la campagne 2023
Abordant le bilan de la campagne précédente, le ministre d’État a fait savoir qu’au terme de ladite campagne, la production nationale commercialisée a été de 1 225 935 tonnes contre 1 028 172 tonnes en 2022 soit une hausse de 19 %. Quant au prix bord champ pratiqué, le conférencier a révélé qu’il a oscillé entre 150 F et 415 F Cfa/kg avec une moyenne de 319 F Cfa/kg et un revenu aux producteurs de 391 milliards de F Cfa contre 363 milliards de Cfa en 2022, soit une augmentation de 8 %, du fait de la hausse du volume commercialisé. « Au niveau de la commercialisation extérieure, ce sont 849 250 tonnes qui ont été exportées contre 719 900 tonnes en 2022, dont 81 % de ce volume en direction du Vietnam et 18 % vers l’Inde », a-t-il déclaré. u niveau de la transformation, le ministre a dit que ce sont 28 unités actives qui ont transformé 265 863 tonnes de noix brutes représentant 22 % de la production nationale, contre 224 036 tonnes en 2022 et 136 854 tonnes en 2021 (14 %). La transformation locale enregistre ainsi une hausse de 94 % de 2021 à 2023. « Cette bonne tendance devrait se maintenir, au vu des perspectives de démarrage des activités de plusieurs unités au cours de cette année 2024 », a-t-il relevé. « Les performances enregistrées concernant la transformation ont permis d’exporter 50 200 tonnes d’amandes contre 36 807 tonnes en 2022, soit une croissance de 36 %. Ce qui fait de notre pays le 2e fournisseur mondial d’amandes de cajou après le Vietnam, en plus d’être le 3e pays transformateur mondial de noix de cajou. Ces exportations touchent une cinquantaine de pays sur tous les continents », s’est réjoui le ministre de l’Agriculture.