Après la Can 2023 : Un bel héritage pour le sport et le pays

Le pays possède désormais du personnel de qualité en vue de l'organisation des grands événement sportifs. (Ph: Dr)
Le pays possède désormais du personnel de qualité en vue de l'organisation des grands événement sportifs. (Ph: Dr)
Le pays possède désormais du personnel de qualité en vue de l'organisation des grands événement sportifs. (Ph: Dr)

Après la Can 2023 : Un bel héritage pour le sport et le pays

Le 20/02/24 à 22:16
modifié 20/02/24 à 22:16
Les enjeux de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2023), du 13 janvier au 11 février 2024, en Côte d'Ivoire, étaient grands et divers. Ils étaient surtout infrastructurels. Il est vrai qu’il y a les stades que l’on met en avant, mais derrière, il y a des routes qui sont créées pour accéder à ces endroits.

On l’a tous remarqué, de nouvelles routes ont été construites à Bouaké, Korhogo, San Pedro et même partout à Abidjan. Des aéroports ont été construits ou mis à niveau.

A Bouaké et Yamoussoukro, il y a eu la création de lignes de bus de la Sotra, le relèvement du plateau technique des hôpitaux... Chaque équipe (elles sont 24) s’est vu affecter une ambulance, etc. De gros investissements qui ont hissé le niveau global de l’économie et renforcé l’attractivité du pays. Tout cela fait partie de ce qu’on appelle l’héritage de la Can 2023.

Aujourd’hui, tous ces chefs-d’œuvre sont là, beaux et prêts à servir. Comment réutiliser au mieux les stades, les villages Can, offrir des opportunités d’emploi aux employés formés pour l’événement ? Il est clair que cette question préoccupe les uns et les autres. Parce que ce sont des infrastructures rénovées ou construites à coup de milliards de FCfa. Mais en réalité, la question ne se pose que pour les stades. Puisque les routes, les hôpitaux et autres sont utilisés.

La question de l’héritage est au cœur du projet du Cocan qui avait organisé une réflexion sur le sort des infrastructures après la Can 2023, les 20 et 21 juillet 2023, dans la cité balnéaire de Grand-Bassam.

La Can 2023 a permis à la Côte d'Ivoire de se doter de stades dignes de ce nom, en vue du développement du football dans le pays. (Ph: Dr)
La Can 2023 a permis à la Côte d'Ivoire de se doter de stades dignes de ce nom, en vue du développement du football dans le pays. (Ph: Dr)



« Il s’agissait de trouver un modèle économique qui permettra, en plus du football, d’associer diverses activités pour pouvoir lancer l’essor des régions. Mettre ensemble toutes les intelligences pour arriver à une exploitation innovante et inclusive des stades», expliquait le président du Cocan 2023 dont l’idée derrière est d’éviter de futurs « Éléphants blancs ».

Au sortir de ce séminaire, Amichia et ses équipes ont consigné plusieurs recommandations dans un document qu’ils ont déposé sur la table du gouvernement pour appréciation.

Dans ce document, il est proposé, entre autres, à côté des structures existantes comme l’Office national des sports (Ons), la mise en place d’une structure spécialisée dans l’évènementiel dont le rôle sera de postuler et d'organiser d’autres compétitions d’envergure internationale de football, rugby, athlétisme, etc.

Le modèle d’héritage mis en place par le président François Amichia, par rapport à l’après Can, il faut le dire, est innovateur. Il a fait recruter de jeunes ivoiriens issus de l’Institut national de la jeunesse et du sport (Injs), de l’Office national des sports (Ons) et de divers secteurs.

Ils ont été tous formés à l’organisation des grands événements sportifs. Ces jeunes gens qui ont offert le beau spectacle dont le monde est fier aujourd’hui ont acquis une compétence dans les différents secteurs que nous avons cités plus haut. Certains vont retourner dans leur corps de métiers, d’autres vont trouver de nouveaux de points de chute.

Pour le Cocan, c’est une fierté de pouvoir laisser à la Côte d’Ivoire, à côté de toutes ses infrastructures, un véritable capital humain, un vivier qu’elle mettra à contribution chaque fois qu’elle aura un événement d’envergure à organiser.

D’ailleurs, plusieurs parmi ces jeunes ivoiriens ont postulé pour d’autres grands événements à travers le monde, notamment les Jeux olympiques de Paris 2024.



Le 20/02/24 à 22:16
modifié 20/02/24 à 22:16