Parc national de la Comoé: Valoriser le potentiel culturel et touristique local au-delà de la faune et la flore

La salle d'exposition du Palais royal de Bouna. (Ph: A. Bamba)
La salle d'exposition du Palais royal de Bouna. (Ph: A. Bamba)
La salle d'exposition du Palais royal de Bouna. (Ph: A. Bamba)

Parc national de la Comoé: Valoriser le potentiel culturel et touristique local au-delà de la faune et la flore

Le 19/02/24 à 23:31
modifié 19/02/24 à 23:31
De l’entendement des acteurs du tourisme et de la culture dans le Bounkani, la promotion du Parc national de la Comoé (Pnc) est un autre moyen d’attirer les regards sur l’immense potentiel culturel de Bouna et de sa région. C’est en tout cas l’avis du directeur départemental de la culture et des loisirs, Honorat Kouah Comoé.

Cet ingénieur et administrateur culturel est convaincu que le potentiel culturel et touristique de la région du Bounkani n’est suffisamment pas promu. C’est en cela que son plan d’action prévoit notamment de faire un état exhaustif des lieux et la mise à jour de l’inventaire du patrimoine culturel local.

Au dire d’Honorat Kouah Comoé, le Pnc pourra profiter de la meilleure connaissance des éléments culturels locaux en lien avec la faune et la flore, mais également la cosmogonie et autres sciences de la nature. « La visite du parc placé dans un contexte culturel global attrayant et bien compris ne peut qu’être bénéfique », estime-t-il.

Les mesures de sauvegarde pour les biens en péril, et le plan de promotion et de valorisation de l’ensemble du patrimoine local prévues dans le plan stratégique, pourront évidemment renforcer le Pnc. Et le travail de mutualisation des activités culturelles communautaires envisagé sera - à coup sûr - un moyen de booster la promotion du patrimoine local en général et du Pnc en particulier, selon le directeur départemental de la culture et des loisirs.

L'intérieur d'une mosquée de type soudanais. (Ph: A. Bamba)
L'intérieur d'une mosquée de type soudanais. (Ph: A. Bamba)

Un potentiel culturel et touristique déjà attractif

Pour rappel, hormis le Pnc, Bouna dispose de plusieurs atouts culturels et touristiques déjà connus. Ce sont la mosquée de Samory Touré, le mausolée des soldats français et de leurs porteurs africains à Bromakoté (environ 7 km sur l’axe Bouna-Doropo). À cela s’ajoutent la tombe des colons à Téhini et les Soukala (un type d’habitat propre au groupe ethnique Lobi) à Pohan.

Bouna est aussi célèbre grâce à ses trois festivals dont le Festival des arts et de la culture du Bounkani (Festibo) qui se tient chaque année au mois de décembre. L’on a également le festival en pays Lobi, le Djokhabinan, qui rassemble chaque année en mai, les membres de ce groupe ethnique tant en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso qu’au Ghana. Le Dompowo, la fête de l’igname chez les Lorhon, est le troisième festival de la région et se tient tous les deux ans en début de dernier trimestre de l’année.


Le 19/02/24 à 23:31
modifié 19/02/24 à 23:31