Mobilisation: Le Cnse dans un dénuement inexplicable

Le groupe d'animation du Cnse a besoin du soutien des Ivoiriens pour mieux soutenir les Eléphants. (PHTO DR)
Le groupe d'animation du Cnse a besoin du soutien des Ivoiriens pour mieux soutenir les Eléphants. (PHTO DR)
Le groupe d'animation du Cnse a besoin du soutien des Ivoiriens pour mieux soutenir les Eléphants. (PHTO DR)

Mobilisation: Le Cnse dans un dénuement inexplicable

Le 02/02/24 à 08:49
modifié 02/02/24 à 08:49
Qu’est-ce qui a pu bien arriver pour que le Comité national de soutien aux Eléphants (Cnse) n’ait pas eu de soutien ? Difficile d’avoir des réponses franches avec les membres, eux-mêmes surpris par la situation.

Le groupe d’animation n’a même pas eu les indispensables tee-shirts. Chaque membre a été obligé de mettre la main à la poche pour s’en procurer.

Pour faire du bruit dans les stades, il faut des instruments et divers matériels. Le groupe n’a rien eu. Il y a plus grave. L’accès aux différents stades est hypothétique. A titre d’exemple, pour tous les 500 animateurs, ce sont seulement 150 tickets d’entrée qui ont été obtenus lors du match Côte d’Ivoire-Sénégal à Yamoussoukro, le lundi 29 janvier. C’est la triste réalité inédite que le Cnse vit, ironie du sort, à l’occasion du plus grand événement sportif africain organisé chez lui.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le 30 janvier, on voit le président du Cnse, Adonis Kouadio, exprimer son amertume face au dénuement qui a mis son groupe à l’étroit au stade de Yamoussoukro. Ce jour-là, le groupe d’animation des supporters sénégalais lui a damé le pion par le nombre et le vacarme de ses bruyants tambours.

Pourtant, Adonis Kouadio croyait bien faire en renforçant son groupe d’animateurs « professionnels » par le recrutement de 6000 jeunes spécialement, à l’occasion de la Can, pour une meilleure occupation des tribunes. Hélas ! Un flop à l’arrivée.

Aux dernières nouvelles, on apprend que le président du Cnse a eu de bonnes nouvelles du côté de la Primature. Mme Claudine Kouadio, une leader du comité de soutien, explique que des moyens ont été dégagés pour aider à l’acquisition de matériel d’animation. De plus, la mairie de Bouaké a mis 400 jeunes à la disposition du Cnse pour le match des quarts de finale face au Mali, le 3 février. Des responsables d’animation du Cnse sont arrivés, hier, dans la ville pour les préparer à faire les chœurs de claps.

Une grande effervescence donc en perspective au stade de la Paix de Bouaké, ce 3 février.



Le 02/02/24 à 08:49
modifié 02/02/24 à 08:49