Sur la majorité des stades de la compétition, le public s’est le plus souvent plaint des conditions d’accès. Beaucoup de spectateurs sont entrés au stade après le coup d’envoi. Certains ont dû attendre à la mi-temps pour avoir gain de cause.

Pour le choc des huitièmes de finale, entre les Eléphants de Côte d’Ivoire et les Lions de la Teranga du Sénégal, des dispositions ont été prises.

Délégué de l’Office national des sports (Ons) à Yamoussoukro et premier responsable des infrastructures de la compétition, Abdoul Aziz Sidibé, a annoncé un certain nombre de dispositions pour améliorer le flux.

« Nous avons la chance d’avoir plusieurs grilles d’entrée. On a mis en place un dispositif de contrôle depuis plusieurs mètres pour éviter qu’il y ait des bouchons en termes de contrôle. Les volontaires qui sont plus outillés pour le contrôle des tickets vendus en ligne vont également prêter main forte aux forces de l’ordre pour améliorer ce flux. On va augmenter les hommes au niveau des points de contrôle », a-t-il indiqué.

Outre ces mesures, il a précisé également que les spectateurs ne seront plus contraints d’entrer par des grilles précises.

D’autres seront orientés vers d’autres portes moins encombrées bien qu’ils ne détiennent pas des tickets leur permettant d’avoir accès à ces entrées. « Une fois à l’intérieur, ils seront orientés par les volontaires vers les sites qui leur sont dédiés », a-t-il fait savoir.

Cheville ouvrière de tout ce qui se passe au stade Charles Konan Banny, le délégué Ons assure que la collaboration entre la Caf et son équipe se passe très bien.

« Les informations et le planning nous sont communiqués par la Caf et nous mettons à disposition les infrastructures dans un bon état. Nous connaissons parfaitement notre bâtiment contrairement à la Caf qui ne sait pas par exemple quel bouton actionner pour mettre la lumière. Ce sont nos équipes qui le font en collaboration avec celles de la Caf », explique-t-il.