Le médecin-chef de l’hôpital Saint Jean-Baptiste de Bôdô (commune de N’Douci), Ouattara K. Soungalo, plaide pour la création d’une unité de soins intensifs au sein de l’établissement sanitaire, pour une prise charge « efficace » des blessés des accidents de la voie publique.

« 10% de ces blessés sont évacués en urgence à Abidjan, en l’absence d’une unité de soins intensifs. Le seul bémol est l’absence d’une unité de soins intensifs qui permettrait de prendre efficacement les blessés dont les organes vitaux sont touchés », a indiqué, vendredi 12 janvier 2024, Dr Ouattara.

Il a plaidé pour un accompagnement des autorités compétentes et de toutes les bonnes volontés, qu’elles soient des personnes physiques ou morales, à l’effet de mettre en place cette unité pour sauver des vies. Il a assuré de la disponibilité des ressources humaines soignantes de qualité et des installations de pointe avec trois blocs opératoires.

Dans l’attente de la mise en place de l’unité de soins intensifs, Dr Ouattara a dit qu’il se contenterait d’une salle de déchoquage, pour laquelle, il espère avoir le soutien et l’accompagnement des bonnes volontés.

Le médecin-chef a signifié que son inquiétude est d’autant plus élevée que l’hôpital pourrait recevoir des cas avec le flux de supporters qui emprunteront l’autoroute du Nord pendant la Coupe d’Afrique des Nations (Can) que le pays accueille, avec trois stades dans la moitié nord (Yamoussoukro, Bouaké et Korhogo).

Dr Ouattara et le directeur de l’hôpital, Henri de Dinechin, ont dit avoir pris les dispositions nécessaires, pour recevoir dans les conditions optimales, toutes les victimes des accidents de la voie publique pendant cette période de la Can et même après.

Le directeur de l’hôpital a plaidé également pour la mise en place d’une unité de prise en charge avec des équipements de pointe pour des pathologies, telles que la drépanocytose.