CAN 2023 : La traite des couturiers et des imprimeurs

Les couturiers sont à la têche. (DR)
Les couturiers sont à la têche. (DR)
Les couturiers sont à la têche. (DR)

CAN 2023 : La traite des couturiers et des imprimeurs

Le 13/01/24 à 17:11
modifié 13/01/24 à 17:11

La Coupe d’Afrique des nations (Can 2023) en Côte d’Ivoire s'ouvre ce 13 janvier 2024. A chaque coin de rue, l’on rencontre des supporteurs vêtus de maillots aux couleurs du drapeau ivoirien.

Si certains ont pu s’offrir des maillots originaux mis sur le marché par les organisateurs, ce n’est pas le cas pour d’autres.

Dans les ateliers de couture sis au marché d’Adjamé, l’heure n’est pas à la causerie. Pieds sur les pédales, mains sur les machines et les yeux fixés sur les aiguilles, les couturiers s’empressent de réaliser le maximum de maillots orange, blanc et vert. Une période de vache à lait pour ces couturiers, après celle des fêtes de fin d’année.

Couturier de son état, M. Cissé Abdoul trouve que la Can est une belle opportunité à ne pas rater. « La Can est une bonne affaire pour nous », dit-il en souriant. Puis d’ajouter que ses amis et lui cousent pour aider les populations à s’offrir des maillots afin de célébrer elles aussi la Can.

« Le maillot original coûte environ 60 000 FCfa. Ce qui n’est pas à la bourse de toutes les populations... Raison pourquoi nous confectionnons des tee-shirts à bas prix pour permettre à tout le monde d’être dans la fête », soutient-il tout en reconnaissant que ses collègues et lui arrivent à faire de bons chiffres d'affaires.

Basé au marché non loin des rails, M. Fawaz Olagboye, ressortissant nigérian, ne dit pas le contraire. « Nous faisons la dizaine à 9000 FCfa... Cela marche bien », s’est-il réjoui tout en souhaitant aux Eléphants de Côte d’Ivoire d’arriver en finale. « Notre chiffre d’affaires va encore grimper si et seulement si l’équipe nationale ivoirienne arrive en finale », a-t-il déclaré.

À Yopougon-Maroc, M. Koffi L., imprimeur, n'a aucun repos. Lui qui est chargé de personnaliser les maillots. « Nous inscrivons les noms et les numéros sur les maillots confiés par les clients », a-t-il indiqué. Selon lui, le coût dépend du nombre de lettres ou de chiffres inscrits sur le tee-shirt puisqu’il fait la lettre ou le chiffre à 500 FCfa.

À l’en croire, les marchés ne manquent pas grâce à la Can. « J’ai des commandes des associations ou entreprises sans oublier certains particuliers qui nous confient l’achat de leurs maillots. Vivement que notre pays remporte la coupe », a confié l’imprimeur qui se dit prêt à répondre à toutes les sollicitations dans son domaine.

Le 13/01/24 à 17:11
modifié 13/01/24 à 17:11