Fête de la cohésion sociale à Doropo : « Nous avons l’obligation de vivre en harmonie », exhorte le Préfet du département

Le Préfet du département de Doropo
Le Préfet du département de Doropo
Le Préfet du département de Doropo

Fête de la cohésion sociale à Doropo : « Nous avons l’obligation de vivre en harmonie », exhorte le Préfet du département

Le 12/01/24 à 10:51
modifié 12/01/24 à 10:51
La 6e édition de la « fête de cohésion sociale » à Doropo s’est tenue le 11 janvier 2024, dans ledit département dans la région du Bounkani, à quelques 646 Km d’Abidjan.

A cette occasion, le Préfet du département de Doropo, Kouadio Koffi, a indiqué que cette 6e édition de célébration de l’unité, de la paix et de la cohésion sociale est plus que salutaire pour le renforcement des liens de fraternité. Et ce, au regard du contexte socio-sécuritaire du département qui accueille plus de 4000 réfugiés demandeurs d’asile venus du Burkina Faso. Avec les communautés ethniques qui composent Doropo, il a souligné que la paix, l’harmonie, l’entente et la solidarité doivent être une quête quotidienne. « Nous avons l’obligation de vivre en harmonie dans le respect mutuel et à œuvrer pour l’instauration d’une atmosphère de tranquillité et de quiétude »

C’est le 11 janvier 2019, à l’initiative de Charle Kambiré que « la fête de la cohésion sociale » a été portée sur les fonts baptismaux à Doropo.

A chaque édition, les organisateurs ont toujours proposé des programmes culturels intégrant toutes les ethnies vivant à Doropo. « Nous avons à chaque édition proposé un programme essentiellement culturel. Notre ambition est de rassembler toutes les populations vivant a Doropo autour d’activités récréatives visant à promouvoir les convivialités pacifiques dans le respect des uns et des autres... Malgré nos différences qui ne sont qu’apparentes, nous sommes tous les mêmes », dira-t-il.

Doropo, à la fête de la cohésion sociale
Doropo, à la fête de la cohésion sociale



Ouattara Kouakou Antoine Bakary, représentant, le roi de Bouna sa majesté Néguè Gbiliman, parrain de « la fête de la cohésion sociale » a assuré les organisateurs du soutien de ce dernier. Aussi a-t-il souligné que le roi de Bouna a dit qu’il est disponible pour tout ce qui concerne la cohésion sociale dans sa région car tous les peuples qui constituent le royaume sont une seule et même entité à ses yeux. Après avoir remercié le représentant de sa majesté, le représentant du maire de Doropo Ouattara Siaka a souligné que les populations de Doropo doivent comprendre que malgré leurs différences, elles ont choisi de vivre ensemble. Et le représentant du premier magistrat de Doropo de dire que cela s’appelle le « savoir vivre ». « Je peux être lobi, malinké, peul, mossi... tout en acceptant chacun dans sa culture sans nuire », a-t-il soutenu et d’ajouter que l’avenir des enfants et des petits enfants du département dépendra de la maturité politique de chacun des acteurs politiques de la région.

Pour sa part, Abdoulaye Lamine Dembélé, un cadre de la ville a encouragé la jeunesse de Doropo à s’approprier le « vivre ensemble », l’unité et la paix si chère au Président de la République Alassane Ouattara. « Je suis satisfait parce que toutes les communautés vivant à Doropo ont participé à ces deux journées dédiées à la cohésion sociale que ce soit Koulango, lobi, malinké, mossi, peul... C’est dire que le message de la cohésion sociale est passé. En tant que cadre de la région, je suis toujours ouvert à de telles initiatives », a indiqué M. Dembélé, acteur de développement dans le Bounkani.



Le 12/01/24 à 10:51
modifié 12/01/24 à 10:51