Ferkessédougou : L’association "Agir pour la sous-préfecture de Sikolo" fait parler son cœur

Ferkessédougou : L’association "Agir pour la sous-préfecture de Sikolo" fait parler son cœur

Le 10/01/24 à 15:16
modifié 10/01/24 à 15:16
Ils sont venus des quatre coins de Ferkessédougou les lundi 8 et mardi 9 janvier 2024, pour célébrer les fêtes de fin d’année avec l’association "Agir pour la sous-préfecture de Sikolo".

Au cours de ces deux jours de festivités, les populations de cette localité ont été gâtées en vivres et non vivres par ladite association. Composés de 100 complets de pagne pour les femmes, 500 kits et 2000 jouets destinés aux enfants pour permettre à la population de mieux fêter, selon un communiqué parvenu à notre rédaction.

Le communiqué fait état de ce que ce fut un véritable moment de joie et de convivialité pour les populations de Sikolo qui n’ont pas manqué d’exprimer leurs remerciements à l’endroit du donateur. Ce moment de partage a été meublé par des discussions et un "bal poussière".

Pour Rasac Amoudou Ouattara, président de cette organisation, il était important d’apporter un peu de bonheur aux femmes et aux enfants en cette période de fin d’année certes, mais également de soutenir les populations de cette région en proie aux effets néfastes de l’immigration clandestine et à la menace djihadiste.

"C’est une joie immense qui nous anime en venant donner du sourire à nos mamans, à nos enfants et à nos parents à l’approche des fêtes de fin d’année. Dieu nous a fait la grâce de réaliser en ce jour, un rêve, un idéal social pour notre association qui n’est pas à sa première action dans la localité...Nous ne comptons pas nous arrêter là, dit-il.

Quant à Regina Huberte Ouattara, marraine de ces festivités et responsable en charge des femmes au sein de cette association, elle a exhorté les femmes et les jeunes à se regrouper en coopérative pour bénéficier des aides de l’État.

À cet effet, elle les a invités à plus d’ardeur au travail et à la culture de la paix.

S’adressant aux jeunes, elle leur a demandé de renoncer à l’immigration clandestine. "A tout jeune qui veut se lancer dans la recherche de l’eldorado à travers la méditerranée, je dirai : ''restez ici'', nous allons vous appuyer pour entreprendre sur place. Là, vous pourrez contribuer au développement local dans une dynamique de partage et de stabilité sociale", a-t-elle promis


Le 10/01/24 à 15:16
modifié 10/01/24 à 15:16