Bonne gouvernance : Ces petits propos du Chef de l’État qui font écho

Le chef de l’État Alassane Ouattara : "Nous devons œuvrer à mieux communiquer". (Ph: Dr)
Le chef de l’État Alassane Ouattara : "Nous devons œuvrer à mieux communiquer". (Ph: Dr)
Le chef de l’État Alassane Ouattara : "Nous devons œuvrer à mieux communiquer". (Ph: Dr)

Bonne gouvernance : Ces petits propos du Chef de l’État qui font écho

Le 08/01/24 à 04:58
modifié 08/01/24 à 04:58
« Si l'autorité n'a pas d'oreille pour écouter, elle n'a pas de tête pour gouverner », dit un proverbe danois.

« Un des tests de l'autorité est d'identifier un problème avant qu'il ne devienne une urgence », ajoute, de son côté, Arnold Glasgow.

C’est à croire que le Chef de l’État a conjugué les deux approches lors du premier conseil des ministres de l'année 2024, jeudi 4 janvier.

En indiquant, « je comprends les préoccupations de nos concitoyens », s’’agissant de l’électricité, Alassane Ouattara a rappelé dans les consciences, le fameux « je vous ai compris » d’un certain de Gaulle.

Écouter, c’est aussi répondre. Et là-dessus, la réponse doit parfois pouvoir anticiper les préoccupations. Sur ce front, les choses doivent s’améliorer. Car le président de la République dénonce lui-même un déficit de la communication.

« Nous devons œuvrer à mieux communiquer sur nos résultats et faire en sorte que notre action touche encore plus l’ensemble de nos concitoyens dans leur quotidien », requiert-il.

Ayant pris la mesure la cherté de la vie et comme pour éviter que le problème « ne devienne une urgence » (selon le mot d'Arnold Glasgow), il demande à son gouvernement de travailler à mettre en priorité la demande nationale en matière de denrée nationale.

En particulier, le chef de l’État demande « d’accélérer l’élaboration et la mise en œuvre des projets visant à améliorer la production des principales denrées alimentaires que nous consommons ».

Une approche, qui à ses yeux , « permettra de mieux maîtriser le coût de la vie, notamment en ce qui concerne les produits alimentaires ». Et c’est « une fois que nous serons satisfaits de l’impact de la production nationale sur les prix intérieurs et sur le coût de la vie, nous pourrons envisager les exportations ».


Le 08/01/24 à 04:58
modifié 08/01/24 à 04:58