Maladies métaboliques: Les professionnels de la santé réfléchissent sur la prise en charge des patients

Les professionnels de la santé ont été attentifs aux recommandations du séminaire. (Ph: Dr)
Les professionnels de la santé ont été attentifs aux recommandations du séminaire. (Ph: Dr)
Les professionnels de la santé ont été attentifs aux recommandations du séminaire. (Ph: Dr)

Maladies métaboliques: Les professionnels de la santé réfléchissent sur la prise en charge des patients

La Fondation Cœur citoyen a organisé récemment la 3e édition de la Journée des maladies métaboliques (J2m) 2023 sur le thème : « Recommandations 2023 dans la prise en charge des maladies métaboliques ». C’était à l’Académie des maladies métaboliques, à Yopougon (Abidjan).

« Nous sommes à la fin de l’année et nous avons pensé qu’il était important de faire une révision de tout ce que nous avons fait au cours de l’année. En effet, à chaque journée internationale (diabète, rein, hypertension artérielle), nous tenons un séminaire scientifique qui rassemble les acteurs et professionnels de la santé. Ce, en vue d’un partage d’expériences. A l’issue de chaque séminaire que nous organisons, il y a des recommandations. C’est donc sur ces recommandations que nous avons voulues nous arrêter pour réajuster ces compétences pour permettre aux professionnels de la santé de prendre en charge de manière efficace les patients », explique Caroline Coulibaly, secrétaire générale de la Fondation Cœur citoyen.

Avant d’ajouter que ce séminaire a réuni des diabétologues, des cardiologues, des néphrologues, des neurologues et le Programme national de santé mentale (Pnsm).

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Pour Dr Koua Médard, Maître de conférences, directeur-coordonnateur du Pnsm, la santé = santé physique + santé mentale. Pour que nous soyons en bonne santé, il faut à la fois une santé physique et une santé mentale. « Le pied gauche, c’est la santé mentale et le pied droit, c’est la santé physique, mais le problème, on a amputé le pied gauche dans notre planification de la santé. Il convient donc d’intégrer le second pied. La santé mentale est une intervention de santé, une composante fondamentale de la santé qui a des indicateurs et des niveaux d’évaluation », a-t-il dit.

Dans sa communication sur « les directives de la prise en charge du diabète en Côte d’Ivoire », Dr Auguste Azoh, endocrinologue, sous-directeur du Programme national de lutte contre les maladies non-transmissibles (Pnlmnt), a indiqué qu’il existe un guide de recommandations à l’adresse des professionnels. « Ces mesures ont déjà prouvé leur efficacité et démontré clairement que c’est notre façon de vivre qui entraine ces maladies », a-t-il soutenu.

Une correspondance particulière de E.Y