
L'un des objectif général du projet est de contribuer à l’accroissement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays
L'un des objectif général du projet est de contribuer à l’accroissement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays
Pôle agro-industriel dans le nord : L’Etat entend donner un coup d’accélérateur aux travaux en 2024
Les membres du cadre régional de concertation du projet de pôle agro-industriel-nord (2Pai-nord) ont validé le programme de travail et de budget annuels 2024 au cours d’un atelier à Korhogo
Les travaux physiques du projet de pôle agro-industriel dans le nord (2 Pai-nord) vont effectivement démarrer en 2024. Le budget devant servir à la réalisation des travaux a été validé au cours, le 27 décembre 2023, au cours de la première réunion du cadre régional de concertation du 2 Pai-nord.
Cette réunion était présidée par le préfet du département de Sinématiali Gilbert Gueu représentant le préfet de la région du Poro. Le montant du budget qui s’élève à plus de 46 milliards de FCFA soit exactement 46 288 705 022,45 Fcfa, va servir entre autres, à l’installation de six parcs agro-industriels, à la réhabilitation de 5000 hectares de périmètre irriguée, l’aménagement avec maitrise totale d’eau. Egalement le renforcement de l’accès à l’eau potable et la construction des cantines scolaires dans les villes ou seront construits les agropoles.
Ce projet lancé par l’ex- Premier ministre Patrick Achi, le 27 juillet 2022, à Sinématilai s’inscrit dans le Programme national de développement (PND 2021-2025). Il couvre quatre (4) régions du Nord du pays (Poro, Bagoué, Tchologo et Hambol), marquées par les effets des changements climatiques et frontalières du Mali et du Burkina Faso, qui représentent au total 26% du territoire national avec une population estimée à 2 268 000 habitants en 2018.
Selon le coordonnateur dudit Projet Tozo N’golodin Coulibaly, l’objectif général du projet est de contribuer à l’accroissement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays, à la réduction de la dépendance du pays aux importations alimentaires et à l’accroissement des exportations des produits agricoles présentant un avantage compétitif.
Dans les objectifs spécifiques, il a précisé que ce projet vise à augmenter l’investissement privé notamment dans la transformation des produits agricoles ciblés (riz, maïs, viande/poisson, noix de cajou, mangue et karité); faciliter l’accès aux marchés pour les agro-pasteurs par la mise en place d’infrastructures, la structuration des filières et le renforcement de capacités; accroitre la productivité des filières agro-pastorales par la mise à niveau des aménagements hydro-agricoles, la facilitation de l’accès aux intrants et services agricoles et une meilleure résilience des communautés.
Ce projet qui est également la deuxième opération du programme de développement de neuf Pôles de développement agricole intégrés, touchera environ 400.000 personnes directement dès sa mise en œuvre. Et indirectement, 1,2 millions de personnes dont 51% de femmes et 60% de jeunes qui verront leurs revenus s’accroitre. « Ce qui baissera considérablement le chômage et le sous-emploi contre une sécurité alimentaire et nutritionnelle accrue. Cela permettra de favoriser une augmentation et une diversification des produits agricoles avec la création d’emplois, l’accroissement de la disponibilité en produits agricoles transformés en milieu rural et urbain et l’amélioration des revenus et de la qualité de vie des populations bénéficiaires, notamment des femmes », a expliqué Tozo N’Golodin Coulibaly.
Par ailleurs, les membres du cadre régional de concertation composés, entre autres, du Corps préfectoral, des conseils régionaux des quatre régions concernées par le projet, des interprofessions anacardes, mangues, maïs... ont fait des recommandations à la coordination du projet avant l’exécution des travaux. Ils ont souhaité que les structures déconcentrées soient impliquées dans la mise en œuvre des activités notamment, le choix des sites à aménager. Ainsi que la planification des activités réalisables par année afin d’avoir un taux de réalisation satisfaisant...
Pour rappel, le 2Pai-Nord comprend quatre composantes dont l’amélioration durable de la productivité agro-pastorale et halieutique.
A noter que selon la Banque africaine de développement les activités agricoles représentent en moyenne 60-65% des activités économiques de ces régions qui ont été négativement impactées par la crise politico-économique qu’avait connue le pays. Ainsi, la zone connait une insécurité alimentaire (sévère à modérée) plus accentuée (15,3 à 18,3%) que le reste du pays (12,8%) et le taux de pauvreté varie entre 54% et 68,1% selon les régions.
CORRESPONDANTE REGIONALE
Cette réunion était présidée par le préfet du département de Sinématiali Gilbert Gueu représentant le préfet de la région du Poro. Le montant du budget qui s’élève à plus de 46 milliards de FCFA soit exactement 46 288 705 022,45 Fcfa, va servir entre autres, à l’installation de six parcs agro-industriels, à la réhabilitation de 5000 hectares de périmètre irriguée, l’aménagement avec maitrise totale d’eau. Egalement le renforcement de l’accès à l’eau potable et la construction des cantines scolaires dans les villes ou seront construits les agropoles.
Ce projet lancé par l’ex- Premier ministre Patrick Achi, le 27 juillet 2022, à Sinématilai s’inscrit dans le Programme national de développement (PND 2021-2025). Il couvre quatre (4) régions du Nord du pays (Poro, Bagoué, Tchologo et Hambol), marquées par les effets des changements climatiques et frontalières du Mali et du Burkina Faso, qui représentent au total 26% du territoire national avec une population estimée à 2 268 000 habitants en 2018.
Selon le coordonnateur dudit Projet Tozo N’golodin Coulibaly, l’objectif général du projet est de contribuer à l’accroissement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays, à la réduction de la dépendance du pays aux importations alimentaires et à l’accroissement des exportations des produits agricoles présentant un avantage compétitif.
Dans les objectifs spécifiques, il a précisé que ce projet vise à augmenter l’investissement privé notamment dans la transformation des produits agricoles ciblés (riz, maïs, viande/poisson, noix de cajou, mangue et karité); faciliter l’accès aux marchés pour les agro-pasteurs par la mise en place d’infrastructures, la structuration des filières et le renforcement de capacités; accroitre la productivité des filières agro-pastorales par la mise à niveau des aménagements hydro-agricoles, la facilitation de l’accès aux intrants et services agricoles et une meilleure résilience des communautés.
Ce projet qui est également la deuxième opération du programme de développement de neuf Pôles de développement agricole intégrés, touchera environ 400.000 personnes directement dès sa mise en œuvre. Et indirectement, 1,2 millions de personnes dont 51% de femmes et 60% de jeunes qui verront leurs revenus s’accroitre. « Ce qui baissera considérablement le chômage et le sous-emploi contre une sécurité alimentaire et nutritionnelle accrue. Cela permettra de favoriser une augmentation et une diversification des produits agricoles avec la création d’emplois, l’accroissement de la disponibilité en produits agricoles transformés en milieu rural et urbain et l’amélioration des revenus et de la qualité de vie des populations bénéficiaires, notamment des femmes », a expliqué Tozo N’Golodin Coulibaly.
Par ailleurs, les membres du cadre régional de concertation composés, entre autres, du Corps préfectoral, des conseils régionaux des quatre régions concernées par le projet, des interprofessions anacardes, mangues, maïs... ont fait des recommandations à la coordination du projet avant l’exécution des travaux. Ils ont souhaité que les structures déconcentrées soient impliquées dans la mise en œuvre des activités notamment, le choix des sites à aménager. Ainsi que la planification des activités réalisables par année afin d’avoir un taux de réalisation satisfaisant...
Pour rappel, le 2Pai-Nord comprend quatre composantes dont l’amélioration durable de la productivité agro-pastorale et halieutique.
A noter que selon la Banque africaine de développement les activités agricoles représentent en moyenne 60-65% des activités économiques de ces régions qui ont été négativement impactées par la crise politico-économique qu’avait connue le pays. Ainsi, la zone connait une insécurité alimentaire (sévère à modérée) plus accentuée (15,3 à 18,3%) que le reste du pays (12,8%) et le taux de pauvreté varie entre 54% et 68,1% selon les régions.
CORRESPONDANTE REGIONALE