Les maquis et bars n’ont pas connu une forte ambiance. (F. YEO)
Réveillon de Noël 2023 : Une fête morose à Abobo
La communauté chrétienne de Côte d’Ivoire a célébré la fête de noël le lundi 25 décembre 2023. A la différence des années précédentes, le réveillon n’a pas connu une grande effervescence cette année dans la commune d’Abobo. Il est 22h30, le dimanche 24 décembre, lorsque nous arrivions à l’ex-terminus des bus 51 et 52, dans le sous-quartier céleste et précisément au maquis le « maracana ».
A cette heure de la nuit, l’on pouvait compter du bout des doigts les clients et autres habitués des lieux. Lorsque nous avons approché la gérante pour avoir une idée des raisons du peu d’engouement, elle nous répond qu’elle est également surprise. « Les années passées ce n’était pas la même ambiance. Les clients prenaient d’assaut le maquis depuis 21h », a-t-elle lancé, espérant qu’il y ait un changement à partir de minuit. « Après la messe, nous aurons certainement de l’affluence », a déclaré cette gérante.
A quelques encablures de ce maquis, se trouvent entre autres, « Emergence », « Blootoof » et « Le Patriote ». Dans ces temples de la joie, le spectacle n’a pas varié d’un iota. Les clients se font toujours désirés. « Vous savez, la fête de noël, c’est pour les enfants. Mais aussi, avec le manque de moyens financiers, la plus part des gens se réservent pour le nouvel an », a pour sa part justifié Hermann K, étudiant, qui est venu se distraire en compagnie de sa petite amie que nous avons rencontré au maquis « Emergence ». Et nombreux sont ceux qui, comme Hermann indiquent que la morosité de la fête s’explique par la rareté des moyens financiers.
A 1h30 nous quittions le céleste pour Sagbé Ran, principalement aux maquis la joie du peuple et au Baoulé situés au carrefour du 21e arrondissement à Abobo derrière rails. Ces deux maquis ont enregistré beaucoup plus de monde que ceux du céleste, mais pas comme l’auraient souhaité les gérants.
« Cette année les fêtes de noël et du nouvel an ne connaitront pas assez d’engouement du fait de la Can. Actuellement tout le monde est focalisé sur cette compétition qui sera une grande fête pour les Ivoiriens. Vous verrez que les maquis et bars seront pleins du 13 janvier au 11 février 2024. Ceux qui savent gérer feront de très bonnes recettes durant cette période », a expliqué Anick D, sage-femme.
A quelques encablures de ce maquis, se trouvent entre autres, « Emergence », « Blootoof » et « Le Patriote ». Dans ces temples de la joie, le spectacle n’a pas varié d’un iota. Les clients se font toujours désirés. « Vous savez, la fête de noël, c’est pour les enfants. Mais aussi, avec le manque de moyens financiers, la plus part des gens se réservent pour le nouvel an », a pour sa part justifié Hermann K, étudiant, qui est venu se distraire en compagnie de sa petite amie que nous avons rencontré au maquis « Emergence ». Et nombreux sont ceux qui, comme Hermann indiquent que la morosité de la fête s’explique par la rareté des moyens financiers.
A 1h30 nous quittions le céleste pour Sagbé Ran, principalement aux maquis la joie du peuple et au Baoulé situés au carrefour du 21e arrondissement à Abobo derrière rails. Ces deux maquis ont enregistré beaucoup plus de monde que ceux du céleste, mais pas comme l’auraient souhaité les gérants.
« Cette année les fêtes de noël et du nouvel an ne connaitront pas assez d’engouement du fait de la Can. Actuellement tout le monde est focalisé sur cette compétition qui sera une grande fête pour les Ivoiriens. Vous verrez que les maquis et bars seront pleins du 13 janvier au 11 février 2024. Ceux qui savent gérer feront de très bonnes recettes durant cette période », a expliqué Anick D, sage-femme.