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Préparatifs de Noël : '' Beaucoup d’embouteillages, peu d’achats''
Préparatifs de Noël : ‘‘Beaucoup d’embouteillages, peu d’achats’’
�? quelques heures de la fête de Noël, l’enthousiasme suscité par cette célébration l’année précédente est bien loin de celle des années dernières, constatent de nombreux commerçants.
Cette année, c’est un peu lent au niveau de nos chiffres d’affaires, contrairement aux années dernières. Il y a trop d’embouteillages, tout le monde est certes sorti, mais au niveau des magasins, ça ne marche pas comme on le souhaite », ce constat est de Zerbo, un vendeur de jouets aux II-Plateaux Vallons.
�? l’en croire, cette réalité est vécue par la plupart des commerçants qui ont du mal à tirer leur épingle du jeu en cette période festive. « Ça marche, mais pas comme avant. Il faut dire que ces dernières années c’est pratiquement le même schéma qui revient. Nos chiffres d’affaires sont en baisse progressive, pour certains vendeurs », renchérit Malta R, le responsable d’un magasin de prêt-à-porterdans le même quartier. Mais il se dit optimiste et patient. « Tous les jours de 8h30 à 17h30, le magasin est ouvert. Pour le mois de décembre, nous ouvrons tous les dimanches également », ajoute-t-il.
Une occasion que semblent apprécier les clients qui veulent faire plaisir à leurs enfants en cette fin d’année. « Je suis venu acheter des vêtements pour mes deux enfants. Ils ne sont pas trop chers, ici. Et les vêtements sont de bonne qualité », témoigne Kouakou Modeste, un enseignant à Abidjan.
Morosité
La morosité de la fête de Noël est aussi constatée au niveau de la commune d’Adjamé. Ici, des commerçants ambulants de robes en tissu tricot se disent peu satisfaits de l’affluence. « Des robes que j’aurai pu vendre à 6000 Fcfa, j’ai du mal à les écouler à moitié prix. �? ce rythme, je ne vais pas m’en sortir », s’attriste le vendeur Souley Kamagaté.
Contrairement à ce tableau pessimiste, un autre type de commerçants semblent plus à l’aise en cette période de préparatifs des fêtes de fin d’année. « J’ai refusé des clientes . J’ai certes besoin d’argent, mais je préfère honorer mes rendez-vous », confesse un couturier de la commune d’Adjamé. Comme lui, la plupart des couturiers de ladite commune reconnaissent être submergés par la clientèle.
De même, des parents avouent que célébrer Noël et offrir des présents aux enfants est une tradition à laquelle ils ne sauraient se soustraire. C’est l’avis de Kouakou Assetou, réceptionniste à la Pisam.
« Pour mes petits-enfants, je souhaiterais prendre des jouets qui font du bruit. Des robots, des poupées barbies... C’est important d’offrir des cadeaux aux enfants qui s’attendent à cela. Surtout, quand c’est la fête de Noël », explique-t-elle.
Une idée soutenue par Dr Assi, informaticien : « Pour les fêtes de fin d’année, c’est l’occasion de se souvenir du Seigneur et de faire aussi plaisir aux enfants ».
Cette année, c’est un peu lent au niveau de nos chiffres d’affaires, contrairement aux années dernières. Il y a trop d’embouteillages, tout le monde est certes sorti, mais au niveau des magasins, ça ne marche pas comme on le souhaite », ce constat est de Zerbo, un vendeur de jouets aux II-Plateaux Vallons.
�? l’en croire, cette réalité est vécue par la plupart des commerçants qui ont du mal à tirer leur épingle du jeu en cette période festive. « Ça marche, mais pas comme avant. Il faut dire que ces dernières années c’est pratiquement le même schéma qui revient. Nos chiffres d’affaires sont en baisse progressive, pour certains vendeurs », renchérit Malta R, le responsable d’un magasin de prêt-à-porterdans le même quartier. Mais il se dit optimiste et patient. « Tous les jours de 8h30 à 17h30, le magasin est ouvert. Pour le mois de décembre, nous ouvrons tous les dimanches également », ajoute-t-il.
Une occasion que semblent apprécier les clients qui veulent faire plaisir à leurs enfants en cette fin d’année. « Je suis venu acheter des vêtements pour mes deux enfants. Ils ne sont pas trop chers, ici. Et les vêtements sont de bonne qualité », témoigne Kouakou Modeste, un enseignant à Abidjan.
Morosité
La morosité de la fête de Noël est aussi constatée au niveau de la commune d’Adjamé. Ici, des commerçants ambulants de robes en tissu tricot se disent peu satisfaits de l’affluence. « Des robes que j’aurai pu vendre à 6000 Fcfa, j’ai du mal à les écouler à moitié prix. �? ce rythme, je ne vais pas m’en sortir », s’attriste le vendeur Souley Kamagaté.
Contrairement à ce tableau pessimiste, un autre type de commerçants semblent plus à l’aise en cette période de préparatifs des fêtes de fin d’année. « J’ai refusé des clientes . J’ai certes besoin d’argent, mais je préfère honorer mes rendez-vous », confesse un couturier de la commune d’Adjamé. Comme lui, la plupart des couturiers de ladite commune reconnaissent être submergés par la clientèle.
De même, des parents avouent que célébrer Noël et offrir des présents aux enfants est une tradition à laquelle ils ne sauraient se soustraire. C’est l’avis de Kouakou Assetou, réceptionniste à la Pisam.
« Pour mes petits-enfants, je souhaiterais prendre des jouets qui font du bruit. Des robots, des poupées barbies... C’est important d’offrir des cadeaux aux enfants qui s’attendent à cela. Surtout, quand c’est la fête de Noël », explique-t-elle.
Une idée soutenue par Dr Assi, informaticien : « Pour les fêtes de fin d’année, c’est l’occasion de se souvenir du Seigneur et de faire aussi plaisir aux enfants ».
Propos de ..... :
Zézé Cynthia, vendeuse dans les rayons pour enfants : « Ce n’est pas comme l’année dernière. »
Les articles sortent progressivement. Les clients viennent selon leur programme. Dans les rayons des enfants, les choses tournent. Parce que les parents veulent certainement faire plaisir à leurs enfants. Ce sont des vêtements de qualité et tendance, on espère enregistrer encore plus de clients.
Dosso Audrey, ingénieur : « Quand on entend 2020, on est un peu inquiet . »
Je suis venue dans ce magasin parce que les articles sont de bonne qualité, les prix sont abordables. On a plusieurs choix, de sorte à être embarrassée dans la sélection des vêtements. On est un peu inquiet quand on entend 2020 ; les gens sont réticents. Mais progressivement, ils commencent à sortir pour faire des achats. En cette fin d’année, on souhaite la paix et la joie aux Ivoiriens. Nous voudrions surtout célébrer la nouvelle année dans le calme.
Niantché Prisca, informaticienne : « Souvent, il y a des réductions »
On est à la recherche de jouets pour les enfants. On regarde pour voir si cela correspond à notre poche. Après, on fera le choix. La particularité de ce magasin est que souvent, il y a des réductions. Je fais les achats pour quatre enfants. J’ai ma fille qui souhaiterait avoir un kit de docteur. J’ai trouvé le jouet.
Irigaré Edith, commerciale au RDV : « On les oriente vers les jouets »
Notre rôle, c’est de guider les clients dans le choix des jouets de leurs enfants. Ainsi, en fonction de l’âge de leur progéniture, nous les guidons vers des jouets appropriés, bons et durables. Les gens ne sont pas encore trop mobilisés, ils ont un peu peur. Mais ils viennent quand même.