Les mêmes secrétaires généraux de section de Yopougon ont encore saisi la justice. (Ph: Dr)
Pdci-Rda : Le congrès de Yamoussoukro aura-t-il lieu ?
Rebondissement ! Alors que la direction intérimaire pensait l’affaire derrière elle. Voilà que Blesson Christophe et Ourah Affroumou Mathieu récidivent. Ils avaient réussi à faire suspendre et reporter le congrès extraordinaire du 16 décembre.
Mardi, le Bureau politique du Pdci-Rda s’était réuni en urgence pour tenter de résoudre l’équation. Dans le communiqué, les membres de l’instance de décision entre deux congrès avaient reprogrammé le congrès extraordinaire, sans toutefois indiquer si le contentieux avec les deux plaignants avait été vidé. Ils étaient nombreux, les observateurs, à poser la question.
Au Pdci-Rda, la réponse était que le juge n’avait pas annulé le congrès, mais l’avait simplement suspendu et reporté. Cette politique de l’autruche semble avoir rattrapé les dirigeants de cette formation politique. Leur président intérimaire, Philippe Cowppli-Bony, doit aujourd’hui comparaître devant le juge Touré Aminata.
Les ‘’prétentions’’ des requérants sont nombreuses. On peut citer, entre autres, le non-respect de l’article 37 alinéa 2 du règlement intérieur du Pdci-Rda qui, selon eux, fait obligation au Bureau politique d’établir et de communiquer au secrétariat exécutif la liste des délégués au congrès, 30 jours avant la date de sa tenue.
Pour eux, le 8e congrès extraordinaire, prévu le 16 décembre et maintenant le 22 décembre, ne respecte pas cette exigence règlementaire. Ils affirment aussi que la liste des congressistes, publiée le 10 décembre, qui devait contenir les 7 000 congressistes statutaires, en contenait environ 1 000 de moins, notamment des secrétaires généraux de section de l’intérieur soupçonnés d’être proches de certains dirigeants ‘’indésirables’’.
En outre, selon eux, alors que la campagne électorale devait commencer pour tous les candidats au poste de président de leur parti le 12 décembre, le candidat que la direction intérimaire veut imposer se faisait introniser, en ‘’grande pompe’’, le 9 décembre, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro.
Ils disent aussi que la direction intérimaire a produit des doublons des membres du Bureau politique et des secrétaires généraux de section pour qu’ils votent deux fois, alors qu’un électeur statutaire au congrès du Pdci-Rda ne vote qu’une fois. Aujourd’hui donc, on saura si le congrès de vendredi pourra se tenir.
Au Pdci-Rda, la réponse était que le juge n’avait pas annulé le congrès, mais l’avait simplement suspendu et reporté. Cette politique de l’autruche semble avoir rattrapé les dirigeants de cette formation politique. Leur président intérimaire, Philippe Cowppli-Bony, doit aujourd’hui comparaître devant le juge Touré Aminata.
Les ‘’prétentions’’ des requérants sont nombreuses. On peut citer, entre autres, le non-respect de l’article 37 alinéa 2 du règlement intérieur du Pdci-Rda qui, selon eux, fait obligation au Bureau politique d’établir et de communiquer au secrétariat exécutif la liste des délégués au congrès, 30 jours avant la date de sa tenue.
Pour eux, le 8e congrès extraordinaire, prévu le 16 décembre et maintenant le 22 décembre, ne respecte pas cette exigence règlementaire. Ils affirment aussi que la liste des congressistes, publiée le 10 décembre, qui devait contenir les 7 000 congressistes statutaires, en contenait environ 1 000 de moins, notamment des secrétaires généraux de section de l’intérieur soupçonnés d’être proches de certains dirigeants ‘’indésirables’’.
En outre, selon eux, alors que la campagne électorale devait commencer pour tous les candidats au poste de président de leur parti le 12 décembre, le candidat que la direction intérimaire veut imposer se faisait introniser, en ‘’grande pompe’’, le 9 décembre, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro.
Ils disent aussi que la direction intérimaire a produit des doublons des membres du Bureau politique et des secrétaires généraux de section pour qu’ils votent deux fois, alors qu’un électeur statutaire au congrès du Pdci-Rda ne vote qu’une fois. Aujourd’hui donc, on saura si le congrès de vendredi pourra se tenir.