
M. Moumouni Sylla, directeur exécutif du Cocan 2023, a éclairé la lanterne de l'opinion publique. (Ph: Dr)
M. Moumouni Sylla, directeur exécutif du Cocan 2023, a éclairé la lanterne de l'opinion publique. (Ph: Dr)
Cocan 2023/Rumeurs d’arriérés de salaires, rallonge budgétaire retoquée...: Les vérités du directeur exécutif
Face à la rumeur persistante diffusée et entretenue sur les réseaux sociaux qui fait état de malversation au Cocan 2023, nous avons décidé, hier matin, d’y faire un tour pour comprendre ce qui se passe. Beaucoup de choses se racontent ces derniers jours sur le budget du Cocan 2023.
Dans une certaine presse, il est révélé même que le Chef de l’État Alassane Ouattara serait fâché et qu’il aurait retoqué au Cocan une rallonge budgétaire de 86 milliards de F Cfa ! Sans oublier cette affaire de deux mois de salaires impayés. Sur place, nous avons rencontré des responsables qui tombaient des nues. Ils étaient ouverts et prêts à éclairer nos lanternes.
« Franchement, je ne sais pas d’où peuvent venir ces rumeurs. C’est à croire qu’il y a des gens tapis dans l’ombre et qui travaillent sans relâche à boycotter l’organisation de la Can 2023 », a indiqué, d’emblée, M. Moumouni Sylla, directeur exécutif du Cocan 2023, qui a pris tout son temps pour expliquer la situation.
Rallonge budgétaire de 86 milliards ? C’est insensé
A propos d’une rallonge budgétaire de 86 milliards de FCfa retoquée au Comité d’organisation, M. Sylla a révélé que « le budget du Cocan 2023 est de 98 milliards de FCfa et non 173 milliards comme l’on tente de faire croire. En plus, il n’a jamais été question d’une rallonge de 86 milliards de F Cfa. Et puis, soyons raisonnables. Pour un budget de 98 milliards, demander une rallonge d’un tel montant, c’est insensé. Une rallonge, c’est pour juste compléter... », a-t-il expliqué.
Sur la question des deux mois de salaires impayés, M. Sylla a été clair : « Il faut comprendre que le Cocan a besoin de recruter du personnel pour assurer l’organisation de la compétition. Une stratégie de recrutement de ce personnel a été mise en place. Il y a eu d’abord la phase de conception qui concernait un certain nombre de personnes à recruter. Après, il y a eu la phase pré-opérationnelle. Et depuis un moment, nous sommes en plein dans l’opérationnel. C’est à ce niveau que devait être recruté le gros du personnel, parce que ce sont ces recrues qui seront sur tous les compartiments de l’organisation de la compétition », a-t-il confié.
Il dénonce cependant plusieurs cas de tricherie qui ont freiné l’enrôlement définitif de certains acteurs. Le Cocan 2023 a dû attendre jusqu’au mois d’octobre pour procéder à ces recrutements. « Il s’agit du plus gros recrutement. Car la Caf exige au moins 35 personnes par stade. Nous avons six stades et si on multiplie 35 par 6, on obtient 110 personnes au minimum à recruter. Sans compter tout le personnel additionnel. Du coup, le Cocan a dû recruter à tour de bras, pour le mois d’octobre, 300 personnes, avec des critères bien définis et portés à la connaissance de tous : il fallait être résident dans les villes hôtes », poursuit le Dex.
A propos des deux mois de salaires impayés
C’est que des personnes se sont rendues au Cocan et avaient déclaré être résidents dans les villes hôtes et, au final, le Comité s’est rendu compte sur le terrain que la plupart de ces personnes habitent en réalité à Abidjan. « Or, il fallait résider dans les localités mentionnées sur les fiches. Comment quelqu’un qui doit opérer à San Pedro et qui se trouve à Abidjan peut-il être opérationnel ? C’est un exemple », explique le directeur exécutif du comité d’organisation, M. Moumouni Sylla.
En réalité, le Cocan 2023 s’est rendu compte que des personnes malintentionnées ont rusé avec la structure. Le comité a donc voulu s’assurer que toutes ces personnes recrutées obéissaient aux critères qui avaient été énoncés au moment de leur recrutement, pour extirper de leurs rangs celles qui ont voulu tricher. Et ce travail a eu lieu d’octobre à novembre.
Pour ce faire, le Cocan a multiplié les réunions pour voir qui est réellement sur le terrain. C’est à l’issue de cette opération que ceux qui étaient aux abonnés absents ont été extirpés du lot. En effet, une note circulaire affichée dans les locaux du comité l’atteste.
« Du coup, nous avons été amenés à différer la prise des contrats. Ce sont ceux qui étaient effectivement sur le terrain qui ont vu leur contrat signé. Forcément cela a été préjudiciable à tout le groupe. Puisqu’il fallait attendre d’avoir les conclusions de ces vérifications. De telle sorte que les derniers contrats ont été signés au milieu du mois de novembre. Les contrats ayant été signés en novembre pour des personnes qui se sont fait enrôler en octobre, il est clair que leur salaire tombe fin décembre, soit deux mois de paie. On ne leur a pas imputé le temps d’attente, puisque c’est l’administration qui faisait son travail », rassure Moumouni Sylla.
« Franchement, je ne sais pas d’où peuvent venir ces rumeurs. C’est à croire qu’il y a des gens tapis dans l’ombre et qui travaillent sans relâche à boycotter l’organisation de la Can 2023 », a indiqué, d’emblée, M. Moumouni Sylla, directeur exécutif du Cocan 2023, qui a pris tout son temps pour expliquer la situation.
Rallonge budgétaire de 86 milliards ? C’est insensé
A propos d’une rallonge budgétaire de 86 milliards de FCfa retoquée au Comité d’organisation, M. Sylla a révélé que « le budget du Cocan 2023 est de 98 milliards de FCfa et non 173 milliards comme l’on tente de faire croire. En plus, il n’a jamais été question d’une rallonge de 86 milliards de F Cfa. Et puis, soyons raisonnables. Pour un budget de 98 milliards, demander une rallonge d’un tel montant, c’est insensé. Une rallonge, c’est pour juste compléter... », a-t-il expliqué.
Sur la question des deux mois de salaires impayés, M. Sylla a été clair : « Il faut comprendre que le Cocan a besoin de recruter du personnel pour assurer l’organisation de la compétition. Une stratégie de recrutement de ce personnel a été mise en place. Il y a eu d’abord la phase de conception qui concernait un certain nombre de personnes à recruter. Après, il y a eu la phase pré-opérationnelle. Et depuis un moment, nous sommes en plein dans l’opérationnel. C’est à ce niveau que devait être recruté le gros du personnel, parce que ce sont ces recrues qui seront sur tous les compartiments de l’organisation de la compétition », a-t-il confié.
Il dénonce cependant plusieurs cas de tricherie qui ont freiné l’enrôlement définitif de certains acteurs. Le Cocan 2023 a dû attendre jusqu’au mois d’octobre pour procéder à ces recrutements. « Il s’agit du plus gros recrutement. Car la Caf exige au moins 35 personnes par stade. Nous avons six stades et si on multiplie 35 par 6, on obtient 110 personnes au minimum à recruter. Sans compter tout le personnel additionnel. Du coup, le Cocan a dû recruter à tour de bras, pour le mois d’octobre, 300 personnes, avec des critères bien définis et portés à la connaissance de tous : il fallait être résident dans les villes hôtes », poursuit le Dex.
A propos des deux mois de salaires impayés
C’est que des personnes se sont rendues au Cocan et avaient déclaré être résidents dans les villes hôtes et, au final, le Comité s’est rendu compte sur le terrain que la plupart de ces personnes habitent en réalité à Abidjan. « Or, il fallait résider dans les localités mentionnées sur les fiches. Comment quelqu’un qui doit opérer à San Pedro et qui se trouve à Abidjan peut-il être opérationnel ? C’est un exemple », explique le directeur exécutif du comité d’organisation, M. Moumouni Sylla.
En réalité, le Cocan 2023 s’est rendu compte que des personnes malintentionnées ont rusé avec la structure. Le comité a donc voulu s’assurer que toutes ces personnes recrutées obéissaient aux critères qui avaient été énoncés au moment de leur recrutement, pour extirper de leurs rangs celles qui ont voulu tricher. Et ce travail a eu lieu d’octobre à novembre.
Pour ce faire, le Cocan a multiplié les réunions pour voir qui est réellement sur le terrain. C’est à l’issue de cette opération que ceux qui étaient aux abonnés absents ont été extirpés du lot. En effet, une note circulaire affichée dans les locaux du comité l’atteste.
« Du coup, nous avons été amenés à différer la prise des contrats. Ce sont ceux qui étaient effectivement sur le terrain qui ont vu leur contrat signé. Forcément cela a été préjudiciable à tout le groupe. Puisqu’il fallait attendre d’avoir les conclusions de ces vérifications. De telle sorte que les derniers contrats ont été signés au milieu du mois de novembre. Les contrats ayant été signés en novembre pour des personnes qui se sont fait enrôler en octobre, il est clair que leur salaire tombe fin décembre, soit deux mois de paie. On ne leur a pas imputé le temps d’attente, puisque c’est l’administration qui faisait son travail », rassure Moumouni Sylla.