Kajeem et Smokey ont fait vibrer le public de Bouaké lors de la 2e édition du festival "Bo Balo". (Ph: Dr)
Kajeem et Smokey ont fait vibrer le public de Bouaké lors de la 2e édition du festival "Bo Balo". (Ph: Dr)
Festival « Bo Balo » à Bouaké : Kajeem et Smokey mettent le « feu »
Le festival « Bo Balo » veut s'affirmer au fil des années comme un rendez-vous culturel incontournable.
Les populations de Bouaké, amoureuses de musiques engagées, ont eu droit du 8 au 9 décembre 2023, au Centre culturel Jacques Aka de Bouaké, à la 2e édition du festival « Bo Balo » initié par la chanteuse ivoirienne Ruth Tafébé, une native de la capitale de la région de Gbêkê. « Bo Balo » qui est une expression baoulé, signifie en français « allons faire la fête ».
Durant les 48h, les populations de Bouaké, dans leur diversité, ont été invitées à faire la fête. La particularité de ce festival, c’est qu’il fusionne la musique aux autres arts qui lui donne cet aspect d’un melting pot qui ne laisse aucun festivalier indifférent. Ou du moins chaque festivalier se retrouve selon l’art qu’il apprécie.
En plus de la musique, il y a eu du théâtre, des contes, de la fanfare, une exposition de photos, une exposition des objets d’art où la créativité de nos artistes sculpteurs et autres a été mis en exergue. Sans oublier la conférence-débat et autres ateliers de création.
La conférence prononcée par Dr Zié Coulibaly avait pour thème : « Préservation et transmission du patrimoine culturel en Côte d’Ivoire : la culture sénoufo ». Quant à l’atelier de création master class fanfare avec les riffers d’Afrique de l’ouest création, il a été l'occasion d'échanges entre les artistes de Bouaké et ceux invités.
Pour cette 2e édition, côté musique, le festival « Bo Balo » n’a pas fait dans la dentelle. En effet, en fin d’après-midi du 2e jour, il y a eu la prestation dans la salle du Centre culturel Jacques Aka de Bouaké d’un groupe philarmonique.
Le public présent a eu droit à un véritable récital musical ponctué par les interprétations de certains classiques d’artistes ivoiriens tels que « Wodassa » de Paul Wassaba, « Kanawa » d’Aïcha Koné et « Djandê » de John Jongoss.
En soirée, il y a eu les prestations d’artistes à la « grande gueule » et aux idées révolutionnaires qui constituaient la grande affiche. Il s’agissait de Smokey, rappeur venu du pays des Hommes intègres « Burkina Faso » et Kajeem, reggaeman ivoirien affirmé dont la dernière discographique a fait jaser.
Le public présent n’a pas boudé son plaisir. La fusion était tellement totale que ce charmant public n’hésitait pas à reprendre en chœur certaines de leurs chansons.
Satisfaite de l’adhésion du public à cette 2e édition, Ruth Tafébé promet une 3e édition encore plus riche.
CORRESPONDANT REGIONAL
En plus de la musique, il y a eu du théâtre, des contes, de la fanfare, une exposition de photos, une exposition des objets d’art où la créativité de nos artistes sculpteurs et autres a été mis en exergue. Sans oublier la conférence-débat et autres ateliers de création.
La conférence prononcée par Dr Zié Coulibaly avait pour thème : « Préservation et transmission du patrimoine culturel en Côte d’Ivoire : la culture sénoufo ». Quant à l’atelier de création master class fanfare avec les riffers d’Afrique de l’ouest création, il a été l'occasion d'échanges entre les artistes de Bouaké et ceux invités.
Pour cette 2e édition, côté musique, le festival « Bo Balo » n’a pas fait dans la dentelle. En effet, en fin d’après-midi du 2e jour, il y a eu la prestation dans la salle du Centre culturel Jacques Aka de Bouaké d’un groupe philarmonique.
Le public présent a eu droit à un véritable récital musical ponctué par les interprétations de certains classiques d’artistes ivoiriens tels que « Wodassa » de Paul Wassaba, « Kanawa » d’Aïcha Koné et « Djandê » de John Jongoss.
En soirée, il y a eu les prestations d’artistes à la « grande gueule » et aux idées révolutionnaires qui constituaient la grande affiche. Il s’agissait de Smokey, rappeur venu du pays des Hommes intègres « Burkina Faso » et Kajeem, reggaeman ivoirien affirmé dont la dernière discographique a fait jaser.
Le public présent n’a pas boudé son plaisir. La fusion était tellement totale que ce charmant public n’hésitait pas à reprendre en chœur certaines de leurs chansons.
Satisfaite de l’adhésion du public à cette 2e édition, Ruth Tafébé promet une 3e édition encore plus riche.
CORRESPONDANT REGIONAL