Le Premier ministre Raymond Ndong Sima
Gabon : Oligui Nguema et Ndong Sima pas du tout pressés…
Désigné Premier ministre depuis le 7 septembre 2023, c’est seulement le 7 décembre 2023 que Raymond Ndong Sima à présenté son plan d’actions.
Cette présentation du discours de politique générale trois mois après sa prise de fonction indique clairement que le Chef du gouvernement gabonais de Transition n’est pas très pressé pour un retour à l’ordre constitutionnel normal. Il l’avait d’ailleurs indiqué dans sa première interview sur France24.
Mais ce manque d’empressement de l’Exécutif semble arrimé sur l’agenda de son chef, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. D’aucuns diront que cela dénote certainement de la volonté de bien faire les choses... Surtout le dialogue national censé définir les contours du nouveau départ est prévu fin 2024 et la présidentielle en août 2025.
Sur les réseaux sociaux, des internautes pensent que Raymond Ndong Sima a du mal à se faire une place, tant le Comité de transition pour la restauration des institutions (Ctri) (la Présidence, ndlr) est à fond dans la mise en œuvre de son propre programme d’actions.
Le « Communiqué 030 du CTRI de ce mardi 5 décembre 2023, portant modification du décret sur l’importation de véhicules d'occasion en République Gabonaise » vient rappeler cet engagement des militaires à envoyer de bons signaux quant à leur capacité à diriger. Mais également pour indiquer qu’ils garderont la main pendant encore un bon moment.
Quelques dossiers brûlants...
Pour sa part, de nombreux dossiers chauds attendent Raymond Ndong Sima, notamment les questions socio-économiques dont la cherté de la vie. Sur sa page X (Twitter), Unicef Gabon (@Unicefgabon) a indiqué le 8 décembre 2023, « qu’au Gabon, presque 2 enfants sur 10 de moins de 5 ans accusent un retard de croissance, c’est-à-dire qu’ils ne grandissent pas bien ».
Sur le plan politique, l’opposition semble être dans une impasse et reste quasiment inaudible depuis l’avènement du Général Brice Clotaire Oligui Nguema aux affaires. Puisqu’une vingtaine de jours après la chute d’Ali Bongo Ondimba, Albert Odon Ossa - dont nombre de partisans ne tournent pas la page des élections qu’il aurait remportées - avait exprimé sa volonté de privilégier la cohésion sociale.
Le 27 septembre 2023, il a posté lors d’une visite aux autorités de la Transition : « Les Gabonais veulent de l'apaisement. Ils ont souffert de 14 ans de dictature et de situations difficiles. Le fait que je vienne, c'est un révélateur de ma disponibilité et ma disposition à assurer l'apaisement dans notre pays comme le veulent la majorité de mes électeurs. Mes électeurs veulent que le système Bongo-Pdg soit un système apuré, et je suis venu vérifier que tout est mis en œuvre pour que ce système à terme, ne soit qu'un souvenir du passé ».
Mais ce manque d’empressement de l’Exécutif semble arrimé sur l’agenda de son chef, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. D’aucuns diront que cela dénote certainement de la volonté de bien faire les choses... Surtout le dialogue national censé définir les contours du nouveau départ est prévu fin 2024 et la présidentielle en août 2025.
Sur les réseaux sociaux, des internautes pensent que Raymond Ndong Sima a du mal à se faire une place, tant le Comité de transition pour la restauration des institutions (Ctri) (la Présidence, ndlr) est à fond dans la mise en œuvre de son propre programme d’actions.
Le « Communiqué 030 du CTRI de ce mardi 5 décembre 2023, portant modification du décret sur l’importation de véhicules d'occasion en République Gabonaise » vient rappeler cet engagement des militaires à envoyer de bons signaux quant à leur capacité à diriger. Mais également pour indiquer qu’ils garderont la main pendant encore un bon moment.
Quelques dossiers brûlants...
Pour sa part, de nombreux dossiers chauds attendent Raymond Ndong Sima, notamment les questions socio-économiques dont la cherté de la vie. Sur sa page X (Twitter), Unicef Gabon (@Unicefgabon) a indiqué le 8 décembre 2023, « qu’au Gabon, presque 2 enfants sur 10 de moins de 5 ans accusent un retard de croissance, c’est-à-dire qu’ils ne grandissent pas bien ».
Sur le plan politique, l’opposition semble être dans une impasse et reste quasiment inaudible depuis l’avènement du Général Brice Clotaire Oligui Nguema aux affaires. Puisqu’une vingtaine de jours après la chute d’Ali Bongo Ondimba, Albert Odon Ossa - dont nombre de partisans ne tournent pas la page des élections qu’il aurait remportées - avait exprimé sa volonté de privilégier la cohésion sociale.
Le 27 septembre 2023, il a posté lors d’une visite aux autorités de la Transition : « Les Gabonais veulent de l'apaisement. Ils ont souffert de 14 ans de dictature et de situations difficiles. Le fait que je vienne, c'est un révélateur de ma disponibilité et ma disposition à assurer l'apaisement dans notre pays comme le veulent la majorité de mes électeurs. Mes électeurs veulent que le système Bongo-Pdg soit un système apuré, et je suis venu vérifier que tout est mis en œuvre pour que ce système à terme, ne soit qu'un souvenir du passé ».