Lutte contre la vie chère : 167 plaintes ont trouvé satisfaction sur 324 enregistrées en 2023

Dr Ranie-Didice Bah-Koné (au centre), secrétaire exécutive du Cnlvc. (Ph: Sébastien Kouassi)
Dr Ranie-Didice Bah-Koné (au centre), secrétaire exécutive du Cnlvc. (Ph: Sébastien Kouassi)
Dr Ranie-Didice Bah-Koné (au centre), secrétaire exécutive du Cnlvc. (Ph: Sébastien Kouassi)

Lutte contre la vie chère : 167 plaintes ont trouvé satisfaction sur 324 enregistrées en 2023

Le 07/12/23 à 15:37
modifié 07/12/23 à 15:37
Dans le cadre de la lutte contre la vie chère en Côte d’Ivoire, 167 plaintes ont trouvé satisfaction sur les 324 enregistrées en 2023. Dans la même veine, 101 plaintes n’ont pas été résolues pendant que 56 autres sont en cours de traitement. Le point a été fait par Désiré Wilson, président de la Fédération des mouvements et associations de consommateurs pour la paix en Côte d’Ivoire (Femacp-Ci).

Il a livré cette information le jeudi 7 décembre 2023, au siège de sa structure, à Adjamé 220 logements, au cours d’un atelier-bilan des activités de l’année 2023 de cette structure. A l’occasion, Désiré Wilson a remercié le Président de la République, Alassane Ouattara, pour toutes les actions menées en vue de soulager les populations ivoiriennes, le ministre des Transports, Amadou Koné et celui du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba pour leur soutien permanent.

Par ailleurs, il a énuméré un certain nombre de difficultés rencontrées sur le terrain. Il s’agit, entre autres, de l’absence de permanence dans les bureaux du Cnlvc ; la mobilité restreinte des responsables de la Femacp-Ci et la lenteur administrative dans le traitement des dossiers. Pour mettre un terme à cela, il propose l’érection de la Femacp-Ci en une organisation publique et surtout faire en sorte qu’elle intègre le Cnlvc en tant que membre statutaire.

Toutefois, satisfait du bilan de l’exercice de l’année écoulée, le président de la Femacp-Ci a félicité ses collaborateurs pour le travail abattu sur l’ensemble du territoire national.

La secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre la vie chère (Cnlvc), Dr Ranie-Didice Bah-Koné, s’est dit satisfaite du travail qui a été fait sur le terrain et ce, dans les régions les plus reculées du pays, à savoir dans les régions du Guémon, du Tonkpi et du Poro. « Ces actions avaient pour but de soulager les populations, de recueillir leurs préoccupations et de les traiter de manière concrète de concert avec les structures dédiées du gouvernement », a-t-elle rappelé.

C’est pourquoi elle encourage les membres de la Femacp-Ci à continuer sur cette lancée. « Il s’agit pour 2024 de continuer cette action de terrain, d’aller toujours plus loin pour être auprès des populations pour recueillir leurs préoccupations et de donner des réponses concrètes », a exhorté la secrétaire exécutive du Cnlvc.

A l’en croire, la lutte contre la vie chère est une préoccupation majeure du gouvernement et elle le restera en 2024. « Le bien-être des populations est la priorité du gouvernement parce que toutes les actions qui sont menées ont pour finalité le cadre de vie, l’amélioration des conditions de vie des populations », a expliqué l’émissaire de Souleymane Diarrassouba.



Le 07/12/23 à 15:37
modifié 07/12/23 à 15:37