Affaire "trafic de passeport diplomatique et fraude à la nationalité ivoirienne": Le parquet livre son réquisitoire

Les différents passeports en Côte d'Ivoire
Les différents passeports en Côte d'Ivoire
Les différents passeports en Côte d'Ivoire

Affaire "trafic de passeport diplomatique et fraude à la nationalité ivoirienne": Le parquet livre son réquisitoire

Le 04/12/23 à 19:23
modifié 04/12/23 à 19:23

Au premier semestre de l’année 2023, un vaste réseau de trafic de passeport diplomatique et de fraude à la nationalité ivoirienne a été démantelé par les enquêteurs de l'Unité de lutte contre la grande criminalité (Ulgc). Cette fraude implique des opérateurs économiques vivant en Côte d’Ivoire.

Devant la justice ivoirienne le lundi 4 décembre 2023, le parquet ivoirien n’a pas été tendre avec les cerveaux du trafic que sont Botty Paulin, Fofana Mohamed, Diakité Aboubacar, Karim Hussein, Kouao Bassam.

En attendant la décision finale du juge d'instruction du Pôle pénal économique et financier (Ppef) du tribunal de première instance d’Abidjan, ces détenus sous mandat de dépôt depuis le 30 mars 2023, ont été reconnus coupables par le procureur. Coupables des faits de faux et usage de faux commis sur des documents administratifs ; usurpation de titre et de fonction ; blanchiment de capitaux ; transport ; détention illégale ; cession d’armes et de munition de la 1re catégorie...

En répression, MM. Botty Paulin et Fofana Mohamed sont condamnés à payer 120 millions de FCfa chacun, 36 mois de prison, 5 ans de privation des droits, 10 ans d’interdiction de paraître sauf sur leur lieu de naissance, la confiscation de leurs biens mobiliers, immobiliers et armes à feu.

Quant à M. Diakité Aboubacar, il est condamné à payer 5 millions de FCfa, 36 mois de prison, 5 ans de privation des droits, 5 ans d’interdiction du territoire ivoirien, la confiscation de pistolet, de ces biens mobiliers et immobiliers.

Le parquet a également requis 36 mois de prison pour Karim Hussein et Kouao Bassam. Ils doivent payer chacun 5 millions de FCfa, 10 ans d’interdiction de paraître sauf sur leur lieu de naissance, 5 ans de privation de leurs droits...

Pour l’heure, les avocats des accusés plaident pour la cause de leurs clients en attendant la décision finale des juges.

Le 04/12/23 à 19:23
modifié 04/12/23 à 19:23