Guinée-Bissau : La Cedeao appelle à punir les auteurs de l’attaque armée du 1er décembre

Le Président bissau-guinéen, Umaru Sissoko Embalo
Le Président bissau-guinéen, Umaru Sissoko Embalo
Le Président bissau-guinéen, Umaru Sissoko Embalo

Guinée-Bissau : La Cedeao appelle à punir les auteurs de l’attaque armée du 1er décembre

Le 04/12/23 à 20:55
modifié 04/12/23 à 20:55
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) a produit un communiqué le 4 décembre 2023, dans lequel elle appelle « à l’arrestation et à la poursuite des auteurs » de l’attaque le 1er décembre 2023 d’un poste de police dans le but de libérer le ministre de l’Économie et des Finances, Souleiman Seidi, et le secrétaire d’État au Trésor public, Antonio Monteiro, entendus dans une affaire de détournement d’un financement de 10 millions d’euros de l’Union européenne.

L’organisation sous-régionale « condamne fermement » l’incident et apporte son soutien plein et entier « au peuple et aux autorités constitutionnelles du pays ».

En réaction au communiqué de la Cedeao sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes s’interrogent sur le retard avec lequel la Cedeao fait connaître sa position sur cet incident qui a opposé la garde nationale – à l’origine des accrochages – au reste de l’armée dont les forces spéciales.

Plusieurs commentaires sont des critiques contre l’organisation que d’aucuns accusent de ne plus s’intéresser aux dossiers burkinabè, guinéen, malien et nigérien.


Dans la soirée du 4 décembre 2023, le Président Umaru Sissoko Embalo, indique dans un post sur sa page X (Twitter) que la situation est sous contrôle et que le gouvernement garde le cap sur la mise en œuvre de son programme d’actions.

«
Tout va bien à Bissau. Les acquis démocratiques sont respectés et maintenus. Des gardes militaires ont été positionnés aux sièges de la Télévision nationale et de la Radio de Guinée-Bissau pour sécuriser le changement de direction générale en cours ».

Le Chef de l’État réagissait ainsi à des publications sur les réseaux sociaux faisant état d’un putsch en cours.

Peu avant, Umaru Sissoko Embalo a dissout le parlement. Des observateurs lui reprochent de violer « l'article 94 de la Constitution qui dit que l'Assemblée nationale ne peut-il être dissoute qu'un an après sa formation »


Le 04/12/23 à 20:55
modifié 04/12/23 à 20:55