Financement de la transformation de la noix de cajou: Des acteurs en quête de solutions
Usiniers, banquiers et transformateurs ont échangé, le 30 novembre, sur l'accès au financement dans le secteur.
Un forum sur la problématique de l’accès au financement de la transformation de la noix de cajou s’est tenu le 29 novembre à Abidjan.
A l’initiative de Prosper Cashew, mise en œuvre par TechnoServe et financé par le département américain de l’agriculture, dans le cadre de son programme Food for progress, ce projet quinquennal de 27 millions de dollars soit 16 milliards cent dix neuf millions de FCfa vise à augmenter le volume de transformation de la noix de cajou en Afrique de l’Ouest.
La rencontre qui a réuni des transformateurs et des institutions financières, notamment des banques commerciales, des fonds d’impact, des fonds de garantie, le Conseil du Coton et de l’Anacarde (Cca) et bien d’autres acteurs ambitionne d’une part, de faciliter un dialogue constructif entre les différentes parties, afin d’explorer des pistes de solution identifiées pour mettre en place des instruments de financement ciblés.
Et d’autre part, de favoriser une meilleure compréhension du fonctionnement de l’industrie du cajou. « Notre souhait est que ces échanges débouchent sur des propositions de collaboration et la mise en place de mécanismes de financement capables de soutenir efficacement les usiniers, dans le respect des normes prudentielles applicables aux établissements de crédit », a déclaré Sarah El Ouadili, Capital investment Lead chez TechnoServe.
Elle a souhaité que le secteur bancaire continue d’accompagner, de façon plus accrue, les transformateurs de la noix de cajou qui ont un rôle essentiel aujourd’hui dans la filière anacarde. Cette filière qui pèse 9% du Pib ivoirien créerait plus de richesse si ce problème d’accès au financement est résolu.
Sarah El Ouadili a réaffirmé l’engagement de l’organisation aux acteurs par une assistance multiforme, notamment à travers son partenariat avec African Guarantee Fund qui offre un taux de couverture allant jusqu’à 75 % pour accompagner les transformateurs, mais aussi un encadrement pour résorber le problème de rentabilité.
A l’en croire, pour obtenir un financement, surtout de fonds de roulement, les usiniers devront améliorer la gouvernance de leurs entreprises, leur compétitivité en maîtrisant les coûts de production, en créant de la valeur et en mettant l’accent sur la gouvernance et la qualité, « la clé pour vendre sur le marché international », a-t-elle insisté.
Au terme des travaux, des recommandations ont été formulées pour faciliter l’élaboration et la mise en œuvre d’instruments et de solutions de financement mieux adaptés aux réalités et aux préoccupations du secteur. Un groupe de travail restreint incluant toutes les parties prenantes sera mis en place pour travailler dans ce sens.
La rencontre qui a réuni des transformateurs et des institutions financières, notamment des banques commerciales, des fonds d’impact, des fonds de garantie, le Conseil du Coton et de l’Anacarde (Cca) et bien d’autres acteurs ambitionne d’une part, de faciliter un dialogue constructif entre les différentes parties, afin d’explorer des pistes de solution identifiées pour mettre en place des instruments de financement ciblés.
Et d’autre part, de favoriser une meilleure compréhension du fonctionnement de l’industrie du cajou. « Notre souhait est que ces échanges débouchent sur des propositions de collaboration et la mise en place de mécanismes de financement capables de soutenir efficacement les usiniers, dans le respect des normes prudentielles applicables aux établissements de crédit », a déclaré Sarah El Ouadili, Capital investment Lead chez TechnoServe.
Elle a souhaité que le secteur bancaire continue d’accompagner, de façon plus accrue, les transformateurs de la noix de cajou qui ont un rôle essentiel aujourd’hui dans la filière anacarde. Cette filière qui pèse 9% du Pib ivoirien créerait plus de richesse si ce problème d’accès au financement est résolu.
Sarah El Ouadili a réaffirmé l’engagement de l’organisation aux acteurs par une assistance multiforme, notamment à travers son partenariat avec African Guarantee Fund qui offre un taux de couverture allant jusqu’à 75 % pour accompagner les transformateurs, mais aussi un encadrement pour résorber le problème de rentabilité.
A l’en croire, pour obtenir un financement, surtout de fonds de roulement, les usiniers devront améliorer la gouvernance de leurs entreprises, leur compétitivité en maîtrisant les coûts de production, en créant de la valeur et en mettant l’accent sur la gouvernance et la qualité, « la clé pour vendre sur le marché international », a-t-elle insisté.
Au terme des travaux, des recommandations ont été formulées pour faciliter l’élaboration et la mise en œuvre d’instruments et de solutions de financement mieux adaptés aux réalités et aux préoccupations du secteur. Un groupe de travail restreint incluant toutes les parties prenantes sera mis en place pour travailler dans ce sens.