Comité national de lutte anti-dopage : Le grand recyclage avant la Can

Dr Jean Serge Koffi (2e à partir de la gauche), et son organisme ont décidé de faire connaître davantage leurs activités dans le pays. (Ph: Dr)
Dr Jean Serge Koffi (2e à partir de la gauche), et son organisme ont décidé de faire connaître davantage leurs activités dans le pays. (Ph: Dr)
Dr Jean Serge Koffi (2e à partir de la gauche), et son organisme ont décidé de faire connaître davantage leurs activités dans le pays. (Ph: Dr)

Comité national de lutte anti-dopage : Le grand recyclage avant la Can

Le 01/12/23 à 11:47
modifié 01/12/23 à 12:02
Le Comité national de lutte anti-dopage (Cnlad) est sorti de l’hibernation. Depuis quelques mois, le président par intérim, Dr Jean Serge Koffi, multiplie les activités, dans le but de réveiller le mouvement et recycler le personnel.

Après une première session de formation au Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-culturel Alassane Ouattara, le comité vient de participer à deux nouvelles activités dans la capitale politique, Yamoussoukro. A savoir un séminaire de formation sur le dopage, le samedi 25 et un second dit de validation, les 26, 27 et 28 dans la même cité des lacs.

C’est que la Côte d’Ivoire, qui accueillera la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations, du 13 janvier au 11 février 2024, se veut intransigeante dans la réussite de ce grand évènement sportif. « Cette compétition regroupera plusieurs nations du football africain et sera l’occasion pour la nation ivoirienne de présenter une belle image au monde entier. Pour y arriver, des efforts doivent être menés dans le sens de l’éthique sportive afin de garantir une compétition propre. Tel est l’objectif visé par les séminaires organisés par le Cnlad », note Dr Jean-Serge Koffi.

L’un des éléments importants, selon lui, dans la validation des résultats des compétitions sportives, est le contrôle antidopage. « Ce contrôle implique la mise en place d’un dispositif qui doit être intégré à l’organisation (détermination et mise en place du circuit du contrôle antidopage dans tous les stades homologués par la Fifa pour l’organisation des compétitions nationales et internationales à venir », a-t-il révélé. Avant de souligner que cette implication doit être faite au travers de mission de prospection (identification des salles, du personnel Escortes).

« Elle permettra de former et de recycler le personnel antidopage local, de favoriser la décentralisation des actions de l’antidopage et d’avoir des acquis qui seront pérennes pour l’organisation des évènements sportifs futurs dans ces différentes localités », explique le président par intérim du comité anti-dopage ivoirien.

Pour lui, en effet, si des efforts considérables ont été faits dans la construction des infrastructures sportives, il faut également en faire en termes de développement et de renforcement de compétences en ressources humaines locales en termes de lutte antidopage.

« Car cette Coupe d’Afrique des nations 2023 doit être une opportunité d’accroître le nombre du personnel local antidopage susceptible de tenir le pari de supervision antidopage de toutes ces infrastructures sportives omnisports créées à travers le pays pour la Can 2023, mais aussi de travailler en continu après la Can à l’éducation et la sensibilisation antidopage », estime Dr Koffi.

Il a rappelé que la Côte d’Ivoire a déjà eu un cas de dopage avéré et documenté au niveau de la Fifa. A savoir le cas du gardien de but international ivoirien, Sylvain Gbohouo qui a purgé sa peine et qui reprend progressivement contact avec le haut niveau.

« Il serait souhaitable d’intégrer le Cnlad qui est l’organisation nationale antidopage ivoirien reconnue par l’agence mondiale antidopage (Ama), afin d’éviter que ce type de malentendu ne déteigne négativement sur la Côte d’Ivoire sportive », conseille-t-il.


Le 01/12/23 à 11:47
modifié 01/12/23 à 12:02