Trafic maritime : Des acteurs portuaires du Golfe de Guinée se forment à la gestion des marchandises dangereuses

Pendant 5 jours, les participants au stage ont renforcé leurs capacités en matière de gestion des marchandises dangereuses dans les ports. (Ph: Dr)
Pendant 5 jours, les participants au stage ont renforcé leurs capacités en matière de gestion des marchandises dangereuses dans les ports. (Ph: Dr)
Pendant 5 jours, les participants au stage ont renforcé leurs capacités en matière de gestion des marchandises dangereuses dans les ports. (Ph: Dr)

Trafic maritime : Des acteurs portuaires du Golfe de Guinée se forment à la gestion des marchandises dangereuses

Le 24/11/23 à 22:00
modifié 25/11/23 à 00:16
La question de la gestion des marchandises dangereuses dans les ports était au menu d’un atelier de formation tenu du 20 au 24 novembre 2023, à l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm), à Yopougon.

Initiée par l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi), avec l’appui financier du ministère allemand des Affaires étrangères, cette formation s’inscrit dans le cadre d’un projet dénommé ‘’Safe Port’’ consacré à la sécurité et à la sûreté portuaire.

Elle a enregistré 25 Officiers de port et personnel en charge de la gestion des marchandises dangereuses dans les ports de neuf Etats d’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est, éligibles au projet ‘’Safe Port’’.

A la cérémonie d’ouverture, colonel Abé Aké Lazare, directeur de l’Ismi, a souligné que l’objectif de ce stage est de sensibiliser les acteurs portuaires, en vue d’une meilleure prise en charge des marchandises dangereuses dans les ports.

Selon lui, le transport des marchandises dangereuses par la voie maritime est risqué aussi bien pour les navires que pour les ports. "Chaque acteur dans la chaîne de traitement des marchandises dangereuses devrait avoir la pleine connaissance de ses attributions afin d'éviter des erreurs", a-t-il insisté. D’où la tenue de ce stage qui a permis de façon spécifique, d’enseigner la règlementation en matière de gestion de marchandises dangereuses, d’instruire sur les techniques de gestion des marchandises dangereuses, d’enseigner les techniques et méthodes de contrôle et de suivi des marchandises dangereuses, d’inculquer la mise en place des plans d’urgence en cas d’accident majeur impliquant les matières dangereuses et de divulguer les bonnes pratiques en matière de gestion des marchandises dangereuses.

Pour sa part, l'expert de l'International maritime organisation (Imo), Mourad Ghorbel, chargé de la formation, s'est dit très optimiste pour une meilleure connaissance de la maîtrise du code du transport des marchandises dangereuses à l'issue des cinq jours de travail. Il a souligné que plus de 90% du trafic à destination du continent africain transitent par voie maritime.

De ce fait, les risques industriels tels que la pollution, le traitement des marchandises dangereuses, l'explosion d'un incendie sont élevés, surtout dans certains ports situés dans des zones à forte densité urbaine.

« Selon l’Organisation maritime internationale (Omi), plus de la moitié des cargaisons transportées par voie maritime sont considérées comme dangereuses. De même, le caractère hautement sensible qui accompagne ce type de marchandises en fait une préoccupation essentielle pour la communauté maritime internationale », a-t-il poursuivi.

Pour lui, l’appréhension et la maîtrise de ces risques doivent susciter une meilleure prise en charge des marchandises dangereuses dans les enceintes portuaires.


Le 24/11/23 à 22:00
modifié 25/11/23 à 00:16