Lancement du projet Transition Bas Carbone : La Côte d’Ivoire renforce son ambition climatique

Le projet est financé par l’Union européenne et va durer 48 mois. (Ph: Dr)
Le projet est financé par l’Union européenne et va durer 48 mois. (Ph: Dr)
Le projet est financé par l’Union européenne et va durer 48 mois. (Ph: Dr)

Lancement du projet Transition Bas Carbone : La Côte d’Ivoire renforce son ambition climatique

Le 22/11/23 à 09:13
modifié 22/11/23 à 09:13
Le projet « Transition Bas Carbone-Côte d’Ivoire » (Tbc-Ci) pour la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national (Cdn) révisées du pays sous l’Accord de Paris est en œuvre.

Le top départ a été donné officiellement le mardi 21 novembre 2023, par le
ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahouré, à Abidjan-Plateau.

Pour le ministre Jacques Assahouré, la Côte d’Ivoire a révisé ses Cdn pour aboutir au rehaussement de son ambition climatique, passant de 28,25% à 30,41% de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

Selon lui, l’objectif correspond à un abattement chiffré d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, là où l’ambition de la Côte d’Ivoire dans le premier document Cdn affichait un abattement de 9 millions de tonnes équivalent CO2.

Il s’agit également à travers ce nouveau document de renforcer la résilience du pays dans cinq (5) secteurs prioritaires du développement économique : « l’agriculture, élevage, aquaculture, les forêts et l’utilisation des terres, les ressources en eau, la santé et les zones côtières, tous vulnérables au changement climatique ».

De façon concrète, la Côte d’Ivoire marque ainsi, à travers cette ambition renforcée, « sa ferme volonté de réduire son empreinte carbone et de participer à l’effort global de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de l’Accord de Paris ».

En clair, dans l’implémentation de cette version du Projet, le gouvernement veut atteindre certains résultats : Le renforcement de la gouvernance climatique par le ministère de l’Environnement, le suivi de la mise en œuvre des mesures sectorielles et transversales contenues dans les Cdn, la vulgarisation des Cdn auprès des acteurs non étatiques, prenant en compte le genre et l’inclusion sociale.

La mise en œuvre de la première version des Cdn présentait déjà des insuffisances qui ont été corrigées. Bien plus, elle a été améliorée à l’effet de garantir une excellente mise en œuvre du projet.

Au titre de ces manquements, le ministre cite la non finalisation du processus d’élaboration de la loi sur le changement climatique et de ses décrets d’application, la nécessité de créer un environnement favorable pour une plus grande implication de la Société civile et surtout l’absence de système de suivi et évaluation, la consolidation des engagements de la Côte d’Ivoire en matière d’atténuation et d’adaptation.

L’ambassadrice de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro, a salué l’engagement de la Côte d’Ivoire à promouvoir un développement bas carbone qui s’aligne sur les objectifs de l’accord de Paris sur le climat. Elle a fait savoir que ce projet Tbc est financé par l’Ue à hauteur de « 5,9 millions d’euros soit à peu près 4 milliards de FCfa ».

Elle a souligné qu’il est mis en œuvre par Expertise France en étroite collaboration avec le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique sur une période de 48 mois.


Le 22/11/23 à 09:13
modifié 22/11/23 à 09:13