La gardienne sud-africaine communiant avec le public de Korhogo. (DR)
Ligue des champions féminine : Formidable public de Korhogo !
L’on craignait une démobilisation du côté des mordus du ballon rond de la ville de Korhogo, à la suite de l’élimination en phase de poules du représentant ivoirien de la compétition. Que nenni ! Les amoureux du football se sont encore déplacés massivement lors de la première demi-finale qui a opposé Mamelodi Sundowns de l’Afrique du Sud à l’As Far du Maroc (1-0), le mercredi 15 novembre 2023.
Loin d’être de simples spectateurs, le public a pris fait et cause pour les Sundowns. Il s’est constitué en véritable 12e homme pour les Sud-Africaines. Une complicité née de l'habitude. Mamelodi a eu pour quartier général Korhogo et a joué toutes ses rencontres au stade Amadou Gon Coulibaly depuis le 5 novembre, début de ce tournoi.
Les joueuses, la gardienne notamment, ont communié avec leurs fans en leur demandant de les encourager avec des applaudissements. Les supporters s’en donnaient à cœur joie, scandant « but ooooh but » à chaque corner des filles de Jerry Tshabalala. Ils saluaient chacune de leurs bonnes actions et exprimaient leur désolation à chaque occasion ratée. A l’ouverture du score à la 72e min, l’explosion de joie du public n’a surpris personne.
« La population de Korhogo aime Mamelodi, c'est ce que nous avons constaté. Elle nous a soutenus et nous avons marqué », s’est réjoui le coach sud-africain lors de la conférence de presse d’après-match. Même s’il faut reconnaître que par moments, le public encourageait également les bonnes actions des Marocaines.
Les Korhogolais aiment, en fait, le beau jeu, le football champagne.
Les joueuses, la gardienne notamment, ont communié avec leurs fans en leur demandant de les encourager avec des applaudissements. Les supporters s’en donnaient à cœur joie, scandant « but ooooh but » à chaque corner des filles de Jerry Tshabalala. Ils saluaient chacune de leurs bonnes actions et exprimaient leur désolation à chaque occasion ratée. A l’ouverture du score à la 72e min, l’explosion de joie du public n’a surpris personne.
« La population de Korhogo aime Mamelodi, c'est ce que nous avons constaté. Elle nous a soutenus et nous avons marqué », s’est réjoui le coach sud-africain lors de la conférence de presse d’après-match. Même s’il faut reconnaître que par moments, le public encourageait également les bonnes actions des Marocaines.
Les Korhogolais aiment, en fait, le beau jeu, le football champagne.
C’est d’ailleurs pour cette raison que les habitants de la cité du Poro affluent en masse vers le stade, quelques heures avant les matches.
Certains empruntent les bus mis à leur disposition par le comité d'organisation, à la place de la République, pour rallier le stade. «Je viens tous les jours au stade depuis le début de la compétition. Je viens pour contempler ce joyau que nous a offert le Président Alassane Ouattara à la faveur de la Can qui arrive », fait savoir Safiatou Koné.
Outre la beauté de cette infrastructure sportive, Traoré Djakaridja vient, lui, pour le spectacle. « C’est la demi-finale et je suis venu vivre cela en live. C’est la première fois que je viens dans ce stade. Je suis d’habitude les matchs à la télévision », indique le jeune homme d’une vingtaine d’années, s’appuyant sur deux béquilles à cause d’une douleur au pied.
Son amour pour le football lui a fait parcourir près de deux kilomètres à pied, depuis l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo (l’endroit où s’arrêtent les bus commis au transport des supporters en raison du dispositif sécuritaire de la Caf) jusqu’au stade.
Les Korhogolais sont venus nombreux, en groupes, entre amis ou en famille. L'on espère une telle mobilisation pour la petite finale, samedi et pour la grande finale, dimanche (20h), entre les Sundowns et le Sporting de Casablanca du Maroc.
ENVOYEE SPÉCIALE A KORHOGO
Certains empruntent les bus mis à leur disposition par le comité d'organisation, à la place de la République, pour rallier le stade. «Je viens tous les jours au stade depuis le début de la compétition. Je viens pour contempler ce joyau que nous a offert le Président Alassane Ouattara à la faveur de la Can qui arrive », fait savoir Safiatou Koné.
Outre la beauté de cette infrastructure sportive, Traoré Djakaridja vient, lui, pour le spectacle. « C’est la demi-finale et je suis venu vivre cela en live. C’est la première fois que je viens dans ce stade. Je suis d’habitude les matchs à la télévision », indique le jeune homme d’une vingtaine d’années, s’appuyant sur deux béquilles à cause d’une douleur au pied.
Son amour pour le football lui a fait parcourir près de deux kilomètres à pied, depuis l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo (l’endroit où s’arrêtent les bus commis au transport des supporters en raison du dispositif sécuritaire de la Caf) jusqu’au stade.
Les Korhogolais sont venus nombreux, en groupes, entre amis ou en famille. L'on espère une telle mobilisation pour la petite finale, samedi et pour la grande finale, dimanche (20h), entre les Sundowns et le Sporting de Casablanca du Maroc.
ENVOYEE SPÉCIALE A KORHOGO