
Au sortir de cette rencontre, les acteurs devraient pouvoir se familiariser avec les textes et procédures. (Ph: Dr)
Au sortir de cette rencontre, les acteurs devraient pouvoir se familiariser avec les textes et procédures. (Ph: Dr)
Protection sociale des travailleurs domestiques: Les acteurs réfléchissent sur l’harmonisation des dispositions en vigueur
La problématique du travail décent des travailleurs domestiques est au cœur d’une rencontre à Grand-Bassam. Organisée par la direction générale de travail en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (Oit), il s’agit, pendant 72 heures (du 13 au 15 novembre 2023), de plancher sur l’amélioration des conditions de travail de ces travailleurs domestiques.
Pour la Conseillère technique, Corine Roux, représentant le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, bien que la Côte d’Ivoire dispose d’un corpus législatif et réglementaire qui encadre la relation de travail en général, toutes catégories et secteurs d’activités confondus, les spécificités du travail domestique appellent à une réflexion approfondie sur la thématique. Cela, en vue de mieux harmoniser et lui adapter les dispositions en vigueur.
Cette session de formation sur « la législation du travail domestique en Côte d’Ivoire » devrait également permettre, par la suite, de réaliser des outils de sensibilisation afin que l’ensemble des acteurs se familiarise avec les textes et procédures qui encadrent ledit secteur et les garanties que leur offre la loi tant en terme de conditions de travail et de protection sociale.
A l’en croire, cela devrait également participer à la bonne et nécessaire articulation de toutes les stratégies envisagées par le gouvernement, de résorber les problèmes qui se posent au quotidien dans le travail domestique.
Quant à Fréderic Lapeyre, directeur pays de l'Oit pour la Côte d'Ivoire, il s’est offusqué de ce que très peu de personnes, parmi le nombre d’un peu plus de deux millions, soient déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps).
« Ils sont privés de leurs droits en termes de couverture maladie universelle, de retraite, de projet de maternité. Ce que nous essayons de faire en collaboration avec le ministère, les organisations sociales, les employeurs, les associations de domestiques et les agences de placement, c’est de voir comment on peut sensibiliser les ménages et les travailleurs aux droits et devoirs. Et comment faire en sorte de mieux les protéger », a-t-il informé.
Non sans rappeler que ces travailleurs domestiques font face à d’énormes déficits, notamment le nombre d’heures de travail, la question du congé hebdomadaire, le harcèlement sexuel, la violence.
« La priorité, c’est de travailler sur leur organisation, qu’ils soient mieux représentés et mieux protégés. Nous allons travailler sur la sensibilisation et la formation, sur le développement de compétences avec l’idée que s’ils font mieux leur travail, ils pourront réclamer leurs droits aux ménages et employeurs », a-t-il confié.
Cette session de formation sur « la législation du travail domestique en Côte d’Ivoire » devrait également permettre, par la suite, de réaliser des outils de sensibilisation afin que l’ensemble des acteurs se familiarise avec les textes et procédures qui encadrent ledit secteur et les garanties que leur offre la loi tant en terme de conditions de travail et de protection sociale.
A l’en croire, cela devrait également participer à la bonne et nécessaire articulation de toutes les stratégies envisagées par le gouvernement, de résorber les problèmes qui se posent au quotidien dans le travail domestique.
Quant à Fréderic Lapeyre, directeur pays de l'Oit pour la Côte d'Ivoire, il s’est offusqué de ce que très peu de personnes, parmi le nombre d’un peu plus de deux millions, soient déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps).
« Ils sont privés de leurs droits en termes de couverture maladie universelle, de retraite, de projet de maternité. Ce que nous essayons de faire en collaboration avec le ministère, les organisations sociales, les employeurs, les associations de domestiques et les agences de placement, c’est de voir comment on peut sensibiliser les ménages et les travailleurs aux droits et devoirs. Et comment faire en sorte de mieux les protéger », a-t-il informé.
Non sans rappeler que ces travailleurs domestiques font face à d’énormes déficits, notamment le nombre d’heures de travail, la question du congé hebdomadaire, le harcèlement sexuel, la violence.
« La priorité, c’est de travailler sur leur organisation, qu’ils soient mieux représentés et mieux protégés. Nous allons travailler sur la sensibilisation et la formation, sur le développement de compétences avec l’idée que s’ils font mieux leur travail, ils pourront réclamer leurs droits aux ménages et employeurs », a-t-il confié.