Conscient des défis et enjeux pour la soutenabilité de l’innovation, du développement de la Côte d’Ivoire en particulier, le Fonsti a organisé un atelier de présentation du référentiel de formation en ligne en sécurité routière, précisément sur le cas du permis de conduire, le 09 novembre 2023 à Abidjan-Plateau.

Ainsi, le Projet « Conduire en Côte d’Ivoire », portant sur la formation en ligne en sécurité routière vise à contribuer, à crédibiliser le parcours de formation à l’auto-école et à rendre efficace l’apprentissage de la conduite automobile. Il fait suite à la création en 2021 d’une plateforme appelée « le guide juridique ». Un instrument visant à sensibiliser les usagers de la route.

Financé à hauteur de 15 millions de francs CFA par le fonsti, « Conduire en Côte d’Ivoire » est piloté des mains de Me Ekou Paul Arnaud, conseiller juridique et fiscal et moniteur certifié de l’Oser. Lors de ladite activité, les participants ont eu droit à un panel autour du thème : « Les défis et les enjeux de la digitalisation du secteur de la formation en sécurité routière ».

Il s’agissait de mettre en relation l’application avec tout ce qui est reforme numérique applicable au secteur de la sécurité routière. Ce, dans un vaste programme de l’Etat ivoirien dénommé le système des transports intelligents, avec beaucoup de digitalisation. Notamment, la vidéo-verbalisation, l’examen théorique qui se déroule devant un ordinateur ce qui réduit considérablement l’aléa de la corruption...

Président du comité d’organisation, monsieur Ta Bi Tra, directeur de la formation à l’Office de sécurité routière a déploré l’ignorance de nombreuses personnes qui ne savent pas à quoi ils s’exposent sur la voie publique en ne respectant pas les codes de la route. Pour lui, ce projet est venu à point nommé, car il retrace tout le code de la route et les infrastructures liées aux mauvais comportements. « Les gens comprendront désormais à quoi, ils s’exposent. Avec cette plateforme, l’on peut soit lire soit écouter...», a-t-il insisté. Avant de se réjouir de la présence de nombreux moniteurs d’auto-école et de la société civile qui montre bien que ce projet à de l’avenir.