Un camion renversé du fait du mauvais état de la route de Taï. (Ph: Dr)

Mais voici qu'à un mois de la fin de l'année, les populations font l’amer constat. Point de démarrage de travaux et point d'engins de génie civil à la tâche.

Pire, la route en état de dégradation très avancée dans l'ensemble, est totalement coupée à la hauteur de Petit Guiglo, Djidoubaye et Kridy. Une situation qui crée d'énormes désagréments à la population. Surtout les producteurs qui éprouvent des difficultés à écouler leur récolte.

Les transporteurs aussi se plaignent. Les travailleurs de l'Etat, notamment les enseignants menacent de quitter la zone. L'insécurité gagne du terrain avec la résurgence des « coupeurs de route ». Le désespoir de la population est plus grand quand elle constate que les machines sont à l'œuvre du côté de Guiglo, pendant que Taï est ignoré.

Ne sachant plus à quel saint se vouer, celle-ci avec à sa tête Yao Mombohi, chef du village de Vodelebly, plaide pour que le Président de la République vole à son secours. « Nous demandons pardon au Président Ouattara pour qu'il se souvienne de nous. Il n'y a que lui seul qui peut sortir Taï de sa léthargie », a-t-il plaidé.

La route de Taï est dans un état de dégradation avancée. (Ph: Dr)

« Nous les femmes, souffrons plus. Notre plus grand besoin est le bitumage de la route Guiglo-Taï. Nos camarades que l'on évacue sur Guiglo en cas de complication pendant l'accouchement, ne reviennent pas toutes à cause de l'état de la route. Nombreuses sont nos sœurs qui meurent en route. Que le Président Ouattara ait pitié de nous », a indiqué, pour sa part, dame Kaper, ménagère à Taï.

Pour le maire de Taï, Bayalla Hippolyte, le Président Alassane Ouattara tient toujours sa parole. C'est pourquoi il demande aux populations de patienter car le Président Alassane Ouattara a changé le visage de la région du Cavally.

Vivement le démarrage des travaux pour redonner espoir à la population de Taï.