Korhogo : Un projet lancé pour faciliter une transhumance transfrontalière apaisée dans sept pays ouest africain

C'est parti pour la 2e phase du programme de mobilité pastorale transfrontalière apaisée et de stabilité sociale au Sahel
C'est parti pour la 2e phase du programme de mobilité pastorale transfrontalière apaisée et de stabilité sociale au Sahel
C'est parti pour la 2e phase du programme de mobilité pastorale transfrontalière apaisée et de stabilité sociale au Sahel

Korhogo : Un projet lancé pour faciliter une transhumance transfrontalière apaisée dans sept pays ouest africain

Le 07/11/23 à 06:35
modifié 07/11/23 à 06:35
La ville de Korhogo a abrité l’atelier de lancement de la phase 2 du programme de mobilité pastorale transfrontalière apaisée et de stabilité sociale au Sahel (Mopss). C’était les 2 et 3 novembre 2023

Organisée par l’organisation néerlandaise de développement (Snv), le lancement de cette deuxième phase du programme Mopss fait suite à la première phase. Elle a duré trois ans et a permis de contribuer à la stabilité sociale, à la gouvernance et la transparence dans les zones fragiles des pays tels le Mali, le Burkina Faso, le Togo, le Benin et le Niger. Toute chose qui a permis de soutenir les ménages vulnérables et l’inclusion sociale et d’investir dans les infrastructures sociales dans ces zones.

Cette deuxième phase qui s’étend à la Cote d’Ivoire et le Ghana deux pays côtiers vise, selon les organisateurs à contribuer à la cohésion sociale des communautés dans les zones de transhumance transfrontalière au Sahel et dans le golfe de Guinée. Et ce, à travers une résilience accrue aux chocs climatiques et sécuritaires, une mobilité du bétail apaisée, et une économie locale inclusive et intégrée. Cette deuxième phase vise surtout à faciliter la mobilité des bétails des pays du Sahel vers les pays côtiers.

Présidant la cérémonie, Soro Kayaha Jerôme premier vice-président du district autonome des Savanes, au nom du ministre-gouverneur a salué les initiateurs du projet Mopss. Aussi a-t-il indiqué que la mise en œuvre dudit projet devrait contribuer à une transhumance transfrontalière pacifiée en améliorant la perception de la mobilité pastorale par les communautés d’accueil. Ce qui va renforcer l’influence des organisations professionnelles régionales dans les espaces de dialogue politique du niveau local au niveau national.

Pour sa part, le Secrétaire général de la préfecture de Korhogo Okou Paulin Martial représentant le préfet de la région du Poro a souligné la pertinence du projet Mopss qui sécurise les frontières et gère les ressources naturelles transfrontalières. Il n’a pas manqué d’inviter les pays concernés par ledit projet qui va s’étendre sur trois ans à faire preuve d’engagement et de solidarité en vue de sa réussite.

Quant au représentant l’organisation néerlandaise de développement (Snv), Marcel Darte, il a souligné que la phase 2 du programme de mobilité pastorale transfrontalière apaisée et de stabilité sociale au Sahel va permettre une bonne circulation des batails et d’adresser des solutions innovantes en faveurs des agriculteurs et des éleveurs. « Ce programme va permettre de renforcer les acquis de la première phase tant en matière de gouvernance, de la gestion des projets sensible aux conflits, de l’égalité de genre et l’inclusion sociale, d’approche basée sur les droits humains, des opportunités d’emploi pour les jeunes et d’adaptation au changement climatique », a-t-il signifié.

Cet atelier a été marqué par l’élaboration du schéma d’aménagement pastoral transfrontalier dans l’espace Skbo (Sikasso-Korhogo-Bobodioulasso).

CORRESPONDANTE REGIONALE



Le 07/11/23 à 06:35
modifié 07/11/23 à 06:35