Gagnoa : Le général Apalo met en garde la jeunesse des deux camps contre toute récidive

Le général Apalo entouré des autorités locales, met en garde les jeunes de Dougroupalégnoa. (Ph: AIP)
Le général Apalo entouré des autorités locales, met en garde les jeunes de Dougroupalégnoa. (Ph: AIP)
Le général Apalo entouré des autorités locales, met en garde les jeunes de Dougroupalégnoa. (Ph: AIP)

Gagnoa : Le général Apalo met en garde la jeunesse des deux camps contre toute récidive

Par (AIP)
Le 01/11/23 à 23:18
modifié 01/11/23 à 23:18
Le général de corps d’armée, Alexandre Apalo Touré, commandant supérieur de la Gendarmerie nationale, a lancé le 31 octobre 2023, à Dougroupalégnoa (15 km de Gagnoa), une sévère mise en garde aux jeunes des communautés autochtone et allogène contre toute reprise du conflit, quelques jours après le début des affrontements intercommunautaires dans le village qui avait fait deux morts, une dizaine de blessés par armes à feu et armes blanches et huit maisons calcinées.

« Je ne suis pas venu vous demander pardon et les forces de l’ordre ne sont pas venues vous demander pardon. Je vous mets en garde. Dès cet instant, celui qui pose un acte de violence, je le fous en prison », a averti, d’emblée, le général Apalo Touré qui avait à ses côtés le député de Gagnoa sous-préfecture, Maurice Kakou Guikahué ainsi que le secrétaire général 1 de la préfecture de Gagnoa, Kamaté Bêmah.

« Vous devez travailler pour la paix », a-t-il recommandé, indiquant aux jeunes que les actes de violence qui ont entraîné mort d’homme et destruction sont « très graves » et que, selon lui, personne n’a reçu pour mission de mettre fin à la vie d’autrui. « Faites des bêtises encore et nous vous mettrons aux arrêts », a prévenu l’officier général.

Avant de quitter le village, l’envoyé du ministre de la Défense a rappelé aux allogènes que les autochtones qui les ont accueillis et leur ont offert gîte et couvert doivent être vus comme « leurs fétiches ». Seulement, dit-il, l’autochtone aussi ne doit pas faire de « mauvaises choses » vis-à-vis de son étranger.

Les jeudi 26 et vendredi 27 octobre 2023, des violences entre communautés avaient fait un mort à Dougroupalégnoa, avant de s’étendre au village voisin de Mahibouo, où un autre jeune a perdu la vie.

Depuis, le calme règne sur place et un couvre-feu a été instauré dans la zone avec la présence de plusieurs éléments de l’escadron de la Gendarmerie et du Groupement mobile d’intervention de la police de Gagnoa.


Par (AIP)
Le 01/11/23 à 23:18
modifié 01/11/23 à 23:18