Prévention des cancers de seins et du col : 300 salariées et conjointes de travailleurs dépistées

Des femmes ont été sensibilisées et dépistées. (Ph: Dr)
Des femmes ont été sensibilisées et dépistées. (Ph: Dr)
Des femmes ont été sensibilisées et dépistées. (Ph: Dr)

Prévention des cancers de seins et du col : 300 salariées et conjointes de travailleurs dépistées

Le 30/10/23 à 14:51
modifié 30/10/23 à 14:51
Dans le cadre des activités commémoratives d'Octobre rose, 300 femmes composées de salariées et de conjointes des travailleurs de la compagnie fruitière Société de culture bananière (Scb) ont eu droit à une séance de sensibilisation et de dépistage des cancers de seins et du col de l’utérus, le 28 octobre 2023.

Au sein de la direction de cette entreprise, à Abidjan-Plateau, ces femmes venues de quelques unités de production, notamment de Tiassalé, ont, grâce à la collaboration de la Fondation femmes shunamites, association engagée dans la lutte contre le cancer, connu leur statut.

Bien avant une vaste sensibilisation leur a permis de comprendre le bien-fondé de cette activité et la nécessité de se faire dépister contre cette pathologie qui est la cause de la mortalité de nombreuses femmes à travers le monde.

C’est pour cette raison que la directrice des relations extérieures de la société, en charge de la responsabilité sociétale, Esther Adam, a décidé de prendre le taureau par les cornes. Surtout après plusieurs séances de sensibilisation et de communication sur la maladie.

« Nous avons décidé d’agir cette année en faisant le dépistage à la faveur d’Octobre rose pour que les femmes passent à une autre étape, maintenant qu’elles sont suffisamment informées », justifie-t-elle.

Selon elle, au sortir de cette séance, les femmes pourront mesurer la portée de la maladie, être des ambassadrices de la maladie en informant et invitant leurs proches à se faire dépister.

Pour la rencontre du jour, la directrice des relations extérieures fait savoir qu’en plus du dépistage des cancers des seins et du col de l'utérus, les femmes seront formées à l'autopalpation dans le but de déceler d'éventuelles anomalies.

« Une fois que la patiente est déclarée positive, elle est référée à l’échomammaire qui est l’échographie du sein pour plus de précisions dans l’anomalie constatée. Si la maladie est confirmée, alors le sujet est référé à un centre spécialisé à cet effet », situe Esther Adam. Avant de conseiller aux femmes de ne pas attendre les campagnes de dépistage pour connaître le statut de leurs seins, mais à se faire dépister autant qu’elles peuvent.


Le 30/10/23 à 14:51
modifié 30/10/23 à 14:51