Les coups de pédales sont de plus en plus rapides dans cette 34e édition de la fête du vélo au Burkina Faso. Après trois étapes du Tour cycliste international du Faso, les hostilités sont perceptibles.

Toutes les ambitions sont affichées. Chaque pays, à l’image de la Côte d’Ivoire, a affiché sa volonté de faire bouger les lignes en sa faveur. Le capitaine Abou Sanogo fait partie de ces «bagarreurs». Il a progressé dans le classement général en se hissant de la 8e à la 7e place dans ce top dix dominé par la Belgique et le Maroc. Quatre Belges, quatre Marocains, un Burkinabè (Paul Daumont) et un Ivoirien (Abou Sanogo) sont en concurrence.

Cette présence de l’Éléphant dans ce cercle très restreint rassure la troupe pour les sept étapes à venir.

« Pour l’instant, nous essayons d’être avec les meilleurs et voir ce que nous pouvons réaliser pour le reste du temps. Nous protégeons au mieux le capitaine Abou Sanogo, le mieux classé actuellement », a indiqué Cissé Issiaka, le doyen de l’équipe de Côte d’Ivoire qui est à sa 7e participation à ce Tour du Faso.

Hormis Abou Sanogo, il y a également le jeune Andé Emmanuel qui s’est fait remarquer positivement pour sa toute première participation. Il était à la tête d’une échappée pendant cinq Tours avant de se faire rattraper par le peloton. « J’ai été obligé d’abandonner l’échappée lorsque j’ai eu une panne technique. Je voulais remporter un sprint intermédiaire, mais ce n’est que partie remise, je pense que je pourrai faire mieux les jours à venir. J’ai commencé à m’adapter contrairement aux deux premières étapes », a confié le jeune Andé. Un talentueux et combatif coureur qui a fini meilleur jeune du Tour de Côte d’Ivoire avec une victoire d’étape.

ENVOYÉE SPÉCIALE A OUAGADOUGOU