Cameroun : Le Sdf mort avec John Fru Ndi ?
Le Social democratic front (Sdf) survivra-t-il à son président-fondateur, John Fru Ndi, mort le 12 juin 2023 ?
Difficile de répondre par l’affirmative parce que même si l’accession de son numéro 2, Joshua Osih, se confirme à la tête du parti au sortir du Congrès du 28 octobre 2023, à Yaoundé, les profondes divisions qui traversent le parti d’opposition ne laissent entrevoir aucune possibilité d’union après John Fru Ndi.
Puisque la nouvelle organisation mise en place par Joshua Osih et les autres tenants du Sdf suscitent d’énormes contestations qui ont finies devant les tribunaux.
D’aucuns pensent que Joshua Osih est loin de pouvoir incarner l’autorité morale, voire spirituel que représentait le charismatique John Fru Ndi. Il est clair que l’on se dirige vers une partition du Sdf ou la naissance d’une nouvelle formation politique à l’issue de la confrontation judiciaire qui oppose ses cadres.
L’autre élément qui ne donne quasiment pas de chance de survie au Sdf – en tout cas tel que conduit par son président-fondateur – c’est le choix clairement exprimé d’une partie des Camerounais des zones anglophones pour poursuivre la lutte politique.
Même si le pouvoir de Paul Biya semble garder - plus ou moins - encore ces zones sous contrôle, il est clair que le Sdf ne peut pas compter indéfiniment sur l’homogénéité de sa base électorale et qui a toujours soutenu sa légitimité nationale.
Puisque la nouvelle organisation mise en place par Joshua Osih et les autres tenants du Sdf suscitent d’énormes contestations qui ont finies devant les tribunaux.
D’aucuns pensent que Joshua Osih est loin de pouvoir incarner l’autorité morale, voire spirituel que représentait le charismatique John Fru Ndi. Il est clair que l’on se dirige vers une partition du Sdf ou la naissance d’une nouvelle formation politique à l’issue de la confrontation judiciaire qui oppose ses cadres.
L’autre élément qui ne donne quasiment pas de chance de survie au Sdf – en tout cas tel que conduit par son président-fondateur – c’est le choix clairement exprimé d’une partie des Camerounais des zones anglophones pour poursuivre la lutte politique.
Même si le pouvoir de Paul Biya semble garder - plus ou moins - encore ces zones sous contrôle, il est clair que le Sdf ne peut pas compter indéfiniment sur l’homogénéité de sa base électorale et qui a toujours soutenu sa légitimité nationale.