Bonoua : L’agresseur à la machette du quartier château condamné à 20 ans de prison
M. Son Moussa est poursuivi pour vol de nuit en réunion, à mains armées d’armes blanches, avec violences ayant entraîné des blessures portant sur des téléphones portables et divers objets.
Les faits, depuis plusieurs années, le prévenu semait la terreur dans le quartier du Château dans la ville de Bonoua. Il agressait à la machette la nuit et tôt le matin, les habitants qui se lèvent très tôt pour se rendre à la gare pour prendre leur véhicule pour Abidjan. L’agresseur s’est spécialisé dans l’attaque des femmes à la machette.
« Le 18 février 2022, comme d’habitude, je me lève très tôt pour le travail. Il était presque 5h du matin. J’attendais mon taxi. Prise d’envie d’uriner car diabétique, je me mets à l'écart pour me soulager. Dès que j’ai fini, il ne m’a même pas laissé le temps de tirer l’éclair de mon pantalon. Il m’a arraché mon sac à main et a sorti une grosse machette pour me taillader provocant chez moi un handicap grave. Je n’arrive plus à utiliser mon bras gauche », explique à la barre, une de ses victimes, dame A. Edwige, agent du District autonome d’Abidjan mais vivant à Bonoua.
Plusieurs plaintes
Une autre victime, A.V., nourrice au moment des faits, explique : « Je rentrais chez moi avec ma sœur. Il était posté dans le noir. Il m’a laissé passer devant lui et s’est attaqué à ma sœur qui était en arrière. Elle a reçu un coup de machette sur l’épaule et nous a dépossédé de tout ce que nous avions sur nous comme argent. La cicatrice est encore là ».
A la suite des plaintes de nombreuses victimes, la gendarmerie va mettre la main sur lui après des années de traque.
En fait, dès qu’il sent que les forces de l’ordre sont à ses trousses, il disparaît et revient quelque temps après dans ce quartier en construction, où les maisons sont éloignées l'une de l'autre pour continuer sa sale besogne.
A la barre, Son Moussa tente de nier les faits.
Mais bombardé de questions et face aux révélations du procureur en ce qui concerne la longue liste des plaignants, il finit par les reconnaître. Et de se justifier : « J’étais sous la dose forte. Je demande la clémence du tribunal ».
Peine exemplaire
Dans sa réquisition, le procureur a demandé que le prévenu placé sous mandat de dépôt le 25 août 2023, soit condamné à une peine exemplaire.
Ce, afin d’envoyer un message fort aux individus qui s’adonnent à ce genre d’actes répréhensibles dans l’ex-capitale de l’ananas.
Notons que les faits reprochés à Son Moussa sont prévus et punis par les articles 457, 458, 459, 460, 461 et 462 du Code pénal ivoirien.
« Le 18 février 2022, comme d’habitude, je me lève très tôt pour le travail. Il était presque 5h du matin. J’attendais mon taxi. Prise d’envie d’uriner car diabétique, je me mets à l'écart pour me soulager. Dès que j’ai fini, il ne m’a même pas laissé le temps de tirer l’éclair de mon pantalon. Il m’a arraché mon sac à main et a sorti une grosse machette pour me taillader provocant chez moi un handicap grave. Je n’arrive plus à utiliser mon bras gauche », explique à la barre, une de ses victimes, dame A. Edwige, agent du District autonome d’Abidjan mais vivant à Bonoua.
Plusieurs plaintes
Une autre victime, A.V., nourrice au moment des faits, explique : « Je rentrais chez moi avec ma sœur. Il était posté dans le noir. Il m’a laissé passer devant lui et s’est attaqué à ma sœur qui était en arrière. Elle a reçu un coup de machette sur l’épaule et nous a dépossédé de tout ce que nous avions sur nous comme argent. La cicatrice est encore là ».
A la suite des plaintes de nombreuses victimes, la gendarmerie va mettre la main sur lui après des années de traque.
En fait, dès qu’il sent que les forces de l’ordre sont à ses trousses, il disparaît et revient quelque temps après dans ce quartier en construction, où les maisons sont éloignées l'une de l'autre pour continuer sa sale besogne.
A la barre, Son Moussa tente de nier les faits.
Mais bombardé de questions et face aux révélations du procureur en ce qui concerne la longue liste des plaignants, il finit par les reconnaître. Et de se justifier : « J’étais sous la dose forte. Je demande la clémence du tribunal ».
Peine exemplaire
Dans sa réquisition, le procureur a demandé que le prévenu placé sous mandat de dépôt le 25 août 2023, soit condamné à une peine exemplaire.
Ce, afin d’envoyer un message fort aux individus qui s’adonnent à ce genre d’actes répréhensibles dans l’ex-capitale de l’ananas.
Notons que les faits reprochés à Son Moussa sont prévus et punis par les articles 457, 458, 459, 460, 461 et 462 du Code pénal ivoirien.