Libre circulation des biens, des services… dans l’espace Uemoa : Un dispositif d’alerte pour lever toutes les entraves présenté aux experts

Les parties prenantes à l'atelier national de formation. (DR)
Les parties prenantes à l'atelier national de formation. (DR)
Les parties prenantes à l'atelier national de formation. (DR)

Libre circulation des biens, des services… dans l’espace Uemoa : Un dispositif d’alerte pour lever toutes les entraves présenté aux experts

Le 23/10/23 à 14:10
modifié 23/10/23 à 14:10
Une quarantaine de participants composés d’experts des États membres de l’Uemoa ont pris part hier à un atelier national de formation sur le dispositif d’alerte aux entraves de la libre circulation dans l’Union. C’était le 23 octobre 2023 à Abidjan.

Des obstacles sous différentes formes, telles que les barrières douanières, les retards administratifs, les contrôles multiples aux frontières et les corridors entravent le potentiel économique de l’union. En vue de lever ces obstacles et faciliter les procédures, l’union économique et monétaire ouest-africaine(Uemoa) a mis en place un dispositif d’alerte aux entraves à la libre circulation.

En plus de ce dispositif, une plateforme collaborative entre les États et la Commission de l’Uemoa pour la dématérialisation de l’octroi de l’origine communautaire a été entreprise. « Le dispositif d’alerte vise à identifier rapidement les problèmes et à faciliter leur résolution dans les plus brefs délais. Il repose sur la coopération entre les États membres, les organes de l’Uemoa et les acteurs du secteur privé», a expliqué hier, le Représentant résidant de l’Uemoa à Abidjan, Gustave Diasso lors d’un atelier national de formation sur le dispositif d’alerte aux entraves de la libre circulation le lundi 23 octobre 2023 à Abidjan.

Gustave Giasso, Représentant résidant de la Commission de l'Uemoa à Abidjan.(DR)
Gustave Giasso, Représentant résidant de la Commission de l'Uemoa à Abidjan.(DR)



A l’ouverture de ce séminaire, le Représentant-résidant de la Commission de l’Uemoa à Abidjan, a présenté aux parties prenantes le fonctionnement du dispositif : « Si une entrave à la libre circulation concernée est détectée, que ce soit par un citoyen, une entreprise ou une autorité compétente, elle est signalée aux autorités nationales concernées et à la Commission de l’Uemoa. « La Commission et les États concernés enquêtent alors sur l’entrave signalée et collaborent pour trouver une solution rapide et efficace ». À travers l’opérationnalisation de ce mécanisme d’alerte ; l’Uemoa veut améliorer la libre circulation au sein de l’Union et stimuler davantage le commerce. Mieux, cela permettra également de renforcer l’intégration régionale et de consolider la position de l’Union sur la scène internationale.

Quant à la plateforme de dématérialisation de procédure d’octroi de l’origine communautaire des produits Uemoa, elle vise à simplifier et à accélérer le processus en permettant aux opérateurs économiques de soumettre leurs demandes et de fournir les documents nécessaires de manière électronique. Ce atelier a été mis à profit pour remettre les équipements des dispositifs aux structures concernées à savoir les représentants des départements ministériels, les représentants du secteur privé, des ordres professionnels et représentants des faîtières. Ce dispositif a été mis en place avec l’appui financier de l’Union européenne à travers le Projet d’appui au renforcement des capacités (Parci).



Le 23/10/23 à 14:10
modifié 23/10/23 à 14:10