Bloléquin: le mort désigne ses meurtriers avant son inhumation

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Bloléquin: le mort désigne ses meurtriers avant son inhumation

Le 22/10/23 à 10:19
modifié 22/10/23 à 10:19
Drôle de scène, le 21 octobre 2023, dans un village de Bloléquin, lors des obsèques de D. Vincent, un ex-directeur d’une école primaire privée à Abidjan, décédé des suites d’une courte maladie. Et qui a été inhumé dans ledit village.

Lors des obsèques, précisément après la veillée traditionnelle, perturbée par une forte pluie, des jeunes du village sont désignés pour porter le cercueil jusqu’au cimetière. Ils n’y pourront pas, car le défunt va les pousser à faire le tour du village, pour designer des personnes qui ont causé sa mort.

Exaspérés, les parents du défunt décident de faire porter le cercueil par ses collègues qui sont venus d’Abidjan.

Pour calmer les ardeurs des uns et des autres, toutes les activités que défunt avait pratiquer de son vivant, comme les arts martiaux, le football et la danse traditionnelle « panthère » seront exécutées.

Malgré tout cela, le défunt refusa de se faire conduire au cimetière sans dévoiler « ces mains obscures » qui ont contribué à mettre fin à ses jours sur terre. Ainsi, sa mère K C, son oncle K J et son grand frère P K seront au banc des accusés.

Face à la fureur du cercueil, ceux-ci prendront la poudre d’escampette, pour se retrouver en brousse. C’est à partir de cet instant que le défunt a pu être mis en terre vers les 17 h 15mn. Il laisse derrière lui une veuve et cinq enfants.

Une correspondance particulière de GL



Le 22/10/23 à 10:19
modifié 22/10/23 à 10:19