Religion : Plus de 2500 bouddhistes rendent hommage à André Déazon

Recueillement des Boudhistes sur la tombe de André Deazon
Recueillement des Boudhistes sur la tombe de André Deazon
Recueillement des Boudhistes sur la tombe de André Deazon

Religion : Plus de 2500 bouddhistes rendent hommage à André Déazon

Le 11/10/23 à 22:36
modifié 11/10/23 à 22:36
Ils étaient plus de 2500 bouddhistes, membres de la Soka Gakkai Internationale-Côte d’Ivoire qui ont marqué d’une pierre blanche l’an un du décès de leur guide spirituel, Dr André Déazon. Venus des quatre coins du pays, les adeptes de Bouddha se sont rendus dans son village natal, Bedi-Goazon, dans la sous-préfecture de Guiglo, pour lui rendre un ultime hommage, le samedi 07 et dimanche 08 octobre 2023.

« Dr André Déazon nous a tout donné. Il nous revient donc de lui rendre véritablement hommage en remportant toutes les victoires, en vivant et en pratiquant itaï doshin [la cohésion, Ndlr]. Soyons unis, solidaires dans les efforts pour réaliser absolument Kosen rufu [la paix mondiale, Ndlr], pour une Côte d’Ivoire et une Afrique libre et fière de contribuer au bonheur de l’humanité », a souhaité Koffi Kouamé Remi, guide spirituel de la communauté des bouddhistes de Côte d’Ivoire. Pour lui, l’heure n’est plus aux pleurs, mais aux engagements dans les actions afin de pérenniser l’œuvre immense de Dr André Déazon dans les domaines de la science, la culture, l’éducation et la paix.

Un moment de partage

En hommage de l’homme qui a marqué leur communauté, les bouddhistes de Côte d’Ivoire ont meublé leur programme par une opération ‘’village propre’’, des planting d’arbres et une cérémonie de remise de kits scolaires et de numéraires aux meilleurs élèves du primaire et du secondaire.

Le clou de ce programme a été la conférence publique sur « la conception bouddhique de la mort » prononcée par le numéro 1 des bouddhistes de Côte d’Ivoire, Koffi Kouamé Remi.

L’orateur a expliqué que chez le bouddhiste, la mort n’est pas une fatalité, mais qu’elle fait partie des quatre souffrances (naissance, maladie, vieillesse et la mort) dont le bouddha a enseigné à surpasser. Il a donc fait comprendre que l’éternité de la vie réside à travers le cycle de la vie et de la mort qui cadence l’existence humaine. Poursuivant, il a estimé que l’éventualité de la mort étant toujours présente, il faut s’efforcer de vivre pleinement l’instant présent pour le bonheur de l’humanité. Prières, dépôts de gerbes de fleurs, chants d’allégresse et activité culturelles ont mis fin à cette cérémonie d’hommage.
(Source : Sercom)

Le 11/10/23 à 22:36
modifié 11/10/23 à 22:36