Pendant plusieurs mois, Koudou Josiane, présidente de l’Ong l’interafricaine pour la promotion de la santé, des droits de l’homme (Ipsdh) et son équipe ont sillonné des établissements sanitaires à Abidjan pour former le personnel de santé sur la corruption et les droits de l’homme.

C’est le Chu de Cocody qui a abrité la dernière séance de formation les 4 et 5 octobre. C’est la salle de conférence qui accueilli le séminaire. La formation a porté sur les violations des droits humains : Cas de la corruption.

Une occasion pour la présidente de l’ong Ipsdh, de se féliciter du bilan de cette phase pilote. En le disant à la presse, Josiane Koudou veut pour preuve, l’adoption de nouveaux comportements dans les établissements sanitaires visités. Ce, par l’informatisation du parcours du patient.

C’est pourquoi, elle a émis le vœu de passer à la deuxième phase afin que cette formation, touche tous les centres de santé sur le territoire national. Cette seconde pilote dépend selon elle, des partenaires dont le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, pour l’accompagnement financier.

Josiane Koudou est revenu sur le projet qui à l’en croire, a été initié suite à la conférence de presse de Monsieur Goli Bi Mathurin en 2021, du ministère en charge de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

Le fonctionnaire de l’Etat dans son discours a cité des cas de corruption avérés sur des infirmiers à l’hôpital de Koumassi, Cocody, Yopougon et Abobo.

C’est donc tous ces manquements selon elle, qui ont motivé la mise en place de ce projet de formation qui a permis de parcourir ces différents centres pour ensemble parler de la qualité. « Il est important de mettre la démarche qualité dans tout ce que nous faisons. Avec la démarche qualité, on connait le parcours du patient. Avec cette démarche, nous pensons que nous pouvons réduire la corruption », s’est-elle réjouie.