Les pharmaciens exposent les conséquences du trafic illicite des médicaments (Photo Bavane)
Trafic illicite de médicaments : Les pharmaciens mettent le doigt sur les conséquences
A l’occasion de la conférence de presse organisée le mardi 3 octobre 2023, dans ses locaux au vallon, les pharmaciens de Côte d’Ivoire, par la voix de leur président, Arouna Diarra, ont attiré l’attention des pouvoirs publics, populations sur les produits distribués et leurs conséquences.
Selon le président de l’Ordre, le trafic illicite des médicaments est dangereux dans ce sens qu’il ne donne aucune traçabilité sur les produits distribués et les conséquences de ce commerce qualifié de la mort qui se situent à cinq niveaux.
Sur le plan sanitaire, il a indiqué que ces produits qui sont parfois contrefaits, sur-dosés ou sous-dosés ou parfois sans principe actif, sont pour beaucoup dans les insuffisances rénales, insuffisances hépatiques, maladies de la peau, maladies psychologiques etc.
Sur le plan économique, les pertes sont estimées à un peu plus de 50 milliards de Fcfa par an, a-t-il laissé entendre.
Venant au plan social, Dr Arouna Diarra a affirmé que les drames sociaux sont provoqués, parce que, pour traiter une simple migraine, l’on peut se retrouver avec une insuffisance rénale qui va entrainer plus de dépenses pour les familles.
Sur le volet sécuritaire, il a soutenu que ce trafic est largement plus lucratif que celui de la drogue.
Pour ce qui concerne le plan environnemental, ces produits illicites, a-t-il fait savoir, qui sont généralement abandonnés ou jetés dans la nature sans processus réel de destruction, peuvent être de véritables sources de contamination créant ainsi un véritable problème environnemental.
Toutefois, il a rappelé que le circuit légal est la production, la distribution et la dispensation aux populations selon les textes réglementaires. Il s’agit notamment des fabricants, distributeurs et établissements pharmaceutiques de dispensation au détail (officines de pharmacie privée et pharmacie à usage intérieur des hôpitaux.
A l’en croire, toutes ses activités en un mot, doivent se faire sous le contrôle du professionnel de santé qu’est le pharmacien.
Sur le plan sanitaire, il a indiqué que ces produits qui sont parfois contrefaits, sur-dosés ou sous-dosés ou parfois sans principe actif, sont pour beaucoup dans les insuffisances rénales, insuffisances hépatiques, maladies de la peau, maladies psychologiques etc.
Sur le plan économique, les pertes sont estimées à un peu plus de 50 milliards de Fcfa par an, a-t-il laissé entendre.
Venant au plan social, Dr Arouna Diarra a affirmé que les drames sociaux sont provoqués, parce que, pour traiter une simple migraine, l’on peut se retrouver avec une insuffisance rénale qui va entrainer plus de dépenses pour les familles.
Sur le volet sécuritaire, il a soutenu que ce trafic est largement plus lucratif que celui de la drogue.
Pour ce qui concerne le plan environnemental, ces produits illicites, a-t-il fait savoir, qui sont généralement abandonnés ou jetés dans la nature sans processus réel de destruction, peuvent être de véritables sources de contamination créant ainsi un véritable problème environnemental.
Toutefois, il a rappelé que le circuit légal est la production, la distribution et la dispensation aux populations selon les textes réglementaires. Il s’agit notamment des fabricants, distributeurs et établissements pharmaceutiques de dispensation au détail (officines de pharmacie privée et pharmacie à usage intérieur des hôpitaux.
A l’en croire, toutes ses activités en un mot, doivent se faire sous le contrôle du professionnel de santé qu’est le pharmacien.