5e Forum sur la résilience de l’Afrique : La Bad adapte ses instruments pour briser «  le triangle de la misère » (Dr Akinwumi Adesina, Président)

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5e Forum sur la résilience de l’Afrique : La Bad adapte ses instruments pour briser «  le triangle de la misère » (Dr Akinwumi Adesina, Président)

Le 03/10/23 à 15:32
modifié 03/10/23 à 15:32
Le Président de la Banque africaine de développement (Bad), Dr Akinwumi Adesina, a appelé le 3 octobre 2033, l’ensemble partenaires au développement, les humanitaires et les gouvernants à intégrer la mise en route d’une nouvelle approche du maintien de la stabilité notamment dans le cadre de l’action humanitaire. C’était au cours de la session d’ouverture du 5e Forum sur la résilience de l’Afrique autour du financement de la sécurité, de la paix et du développement qui tient jusqu’à 5 octobre au Noom Hôtel à Abidjan-Plateau.

Dans sa communication – en distanriel – Dr Akinwumi Adesina a insisté sur l’engagement de la Bad à adapter ses instruments qui n’arrivent plus à suivre le rythme de déstabilisation et de fragilisation. L’objectif de l’institution panafricaine étant de « briser le triangle de la misère » constitué par la pauvreté dans les zones rurales, le chômage des jeunes et la dégradation de l’environnement, selon lui.

Le Président de la Bad à expliqué cette nécessité de l’accélération de la cordinnation de l’action humanitaire avec une nouvelle approche plus efficace par l’urgence qu découle d’un constat alarmant. Il a indiqué qu’en 2009, 3000 cas de conflit avaient été répertoriés sur le continent et que ce chiffre a été quasiment multiplié par 8 pour dépasser 23000 en 2022. Il a également relevé que 85 % des Africains sur le continent vivent dans où à proximité de zones de conflit. La conséquence, ce sont les 38,8 millions de réfugiés sur le continent et les 40 milliards de dollars détournés actions de développement à travers les infrastructures de base pour être alloués aux dépenses de sécurité. Au dire du patron de la Bad, cela constitue à une augmentation de plus de 7 % des budgets de sécurité et défense en Afrique.

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Un nouveau mécanisme pour financer la sécurité

C’est en cela qu’il a annoncé la mise en place par la Bad de l’Obligation d’investissement indexée sur les titres qui permettra d’offrir des appuis budgétaires aux Etats, notamment pour éviter que l’essentiel des ressources disponibles soient absorbé ou fragilisé par les questions sécuritaires. Il s’agira aussi de réhabiliter les infrastructures détruites pour relancer les activités économiques, de mettre en place des infrastructures de base ou le besoin se fera sentir prioritairement et de protéger les investissements stratégiques selon Dr Akinwumi Adesina.

Cet outil est mis à la dispose groupes de pays, du Conseil paix et secde l’Union africaine et des Communautés économiques régionales, a-t-il souligné.

Le 03/10/23 à 15:32
modifié 03/10/23 à 15:32