Les étudiants de l’Université Nangui Abrogoua (anciennement Abobo-Adjamé), notamment ceux de l’Ecole préparatoire aux sciences de la santé (Epss) n’ont pas démarré les épreuves du concours d’accès à la Licence 2, au titre de l’année 2023.

Exprimant leur ras-le-bol quant à l’organisation du concours, les étudiants ont boycotté la première journée. Sous le sceau de l’anonymat, plusieurs candidats interrogés ont fait savoir que les épreuves étaient prévues normalement pour se tenir au sein de l’Université Nangui Abrogoua.

Contre toute attente, selon eux, la présidence de l’Université produit un communiqué, à quelques jours de la composition, la délocalisant dans une Université privée à la Riviera-M’Badon dans la commune de Cocody.

Une note d’information y afférent a été publiée dans le quotidien Fraternité Matin ce jeudi 28 septembre 2023, jour de démarrage des épreuves en principe. Il y est mentionné que « les compositions se dérouleront du 28 septembre au 7 octobre 2023 à l’Université internationale privée d’Abidjan (Uipa). Et que les convocations devraient être imprimées à partir du 26 septembre 2023 ».

En outre, les compositions qui se déroulent le plus souvent sur deux semaines, cette année, elles se dérouleront sur 10 jours. Autant de faits qui ne sont pas du goût de certains étudiants.

« Ce matin, on a constaté un petit dysfonctionnement. On a donc reporté les épreuves à vendredi. Ce dysfonctionnement était dû à une mauvaise information qui a été véhiculée par certaines personnes qui n’avaient rien avoir avec l’administration », a expliqué le chef de Cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Touré Vamara. C’était en présence du président de l’Université Nangui Abrogoua, Pr Tano Yao.

Pour rétablir la vérité, le directeur a rencontré séance tenante les étudiants pour non seulement leur donner la bonne information mais aussi les sensibiliser.

Quant à la présence de noms étrangers sur la liste des candidats, il a dit s’inscrire en faux. Il les a invités à revenir le vendredi (29 septembre) pour le démarrage effectif des épreuves.

Plutôt, certains étudiants avaient confié qu’ils avaient appris que la liste des candidats affichée comportait des noms de candidats venant de certaines Universités privées. Alors qu’ils ne devraient pas. Car cette situation aménuisera leur chance d’être retenus au terme des épreuves.

Pour cette année, environ 500 places sont prévues sur des milliers de candidats enregistrés, estiment-ils.

Il faut indiquer que pour éviter tout débordement, des détachements de la gendarmenrie nationale ont été déployés sur le site en vue d’assurer la sécurité. Deux ambulances ont été également mobilisées à cet effet.