Liberia : Sale temps en France pour les anciens « chiens de guerre »

hondros-liberia_0
hondros-liberia_0
hondros-liberia_0

Liberia : Sale temps en France pour les anciens « chiens de guerre »

Le 26/09/23 à 20:45
modifié 26/09/23 à 20:45
Après la condamnation à la prison à perpétuée de l’ancien chef rebelle libérien du United liberation movement of Liberia for democracy (Ulimo), Kunti Kamara, le 2 novembre 2022, la justice française vient de mettre derrière les barreaux et à vie, le Commandant Saturday (Samedi, Ndlr) du National patriotic front of Liberia (Npfl) le 26 septembre 2023.

En ce moment, il ne fait pas bon en France être vétéran de l’une des deux guerres de 1989 - 1994 et 1997 - 2003 et dont le pays peine encore à se relever. Parce que l’Ong suisse, Civitas Maxima, est déterminée à traduire tous les auteurs de crimes contre l’Humanité au Liberia, notamment les petits chefs qui ont mis à exécution la vision mortifère de leurs mandants en quête du pouvoir et des ressources minières du pays.

Sur son compte X (Twitter), Civitas Maxima, s’était félicitée quelques heures avant le verdict, de la mise en détention de Saturday et a justifié la décision des juges.

« La gravité des faits ainsi que le risque de concertation avec de potentiels complices et témoins justifiaient son placement en détention pendant l’instruction de l’affaire », a expliqué l’Ong suisse.

Pour rappel, les deux guerres qui ont ravagé le pays de Georges Weah, ont fait officiellement entre 150 000 et 250 000 morts avec des récits les plus horribles les uns que les autres.

Si la première guerre a permis à Charles Taylor de chasser du pouvoir Samuel Doh - dont la mort a mis fin aux affrontements - pour s’installer, la seconde a permis d'éjecter Charles Taylor.


Le 26/09/23 à 20:45
modifié 26/09/23 à 20:45