Songon : Un homme veut défigurer sa concubine pour qu'aucun homme ne s’intéresse à elle

L'individu a brisé une bouteille et a saisi ses tessons dans l’intention de défigurer la dame. (Dr)
L'individu a brisé une bouteille et a saisi ses tessons dans l’intention de défigurer la dame. (Dr)
L'individu a brisé une bouteille et a saisi ses tessons dans l’intention de défigurer la dame. (Dr)

Songon : Un homme veut défigurer sa concubine pour qu'aucun homme ne s’intéresse à elle

O.K.T., un Ivoirien de 51 ans, employé à la zone industrielle de Yopougon, a été condamné à 6 mois de prison dont 3 mois avec sursis et au paiement d’une amende de 300 000 FCfa pour coups et blessures volontaires sur dame K.A., son ex-concubine.

Les faits. Après les obsèques de son père auxquelles s’est rendue sa dulcinée, le cinquantenaire qui s’impatiente de la voir rejoindre le domicile familial à Songon, décide d’aller la chercher.

Sur place, le 10 septembre 2023, O.K.T. refuse d’admettre que K.A. ne veuille pas rentrer à la maison. L’argument avancé : sa génitrice est malade. Mais O.K.T. pense que cette dernière se comporte ainsi parce qu'elle a des nouveaux prétendants.

Pris de colère, il brise une bouteille, saisit les tessons dans l’intention de défigurer K.A. pour qu’aucun homme ne s’intéresse à elle.

Elle réussit à se protéger le visage avec son bras. O.K.T incontrôlable, lui taillade alors ledit bras. La belle mère qui a essayé de séparer la bagarre n’a pas échappé au coup de pied de son beau-fils.

A la question de savoir s’ils étaient mariés selon la coutume, le cinquantenaire répond par la négation. Il reconnaît les faits et déclare à la barre : « Monsieur le juge, je demande pardon à ma femme et à la famille de cette dernière ».

Dame K.A., le bras encore cloîtré dans une bande n’a réclamé aucun dédommagement. Elle a déclaré au Tribunal qu’elle ne voulait plus être en couple avec son amoureux d'autrefois.

A l’écouter, les actes de violences de O.K.T. à son égard étaient assez fréquents. En effet, pris de jalousie, l'homme lui avait même infligé une bastonnade à la veillée funèbre de son père.

Mais le cinquantenaire qui espérait récupérer sa dulcinée s'est confondu en excuse à la barre : « Monsieur le juge, je demande pardon à ma femme ».

Le juge a donc demandé à dame K.A. de passer récupérer ses affaires chez ce dernier dès qu’il aura achevé les trois mois de prison ferme.

Durant les trois autres mois qu'il passera en liberté, O.K.T. est tenu de ne pas lever la main sur son ex. Dans le cas contraire, il retournera en prison, lui a fait savoir le juge.

DANIELLE SER (Stagiaire)